Lars Van den Berg va savoir s’il est grimpeur

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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En 2020, Lars Van den Berg fera partie des nouveaux visages de la formation Groupama-FDJ Continental. Pour sa quatrième et dernière saison dans la catégorie des Espoirs, il espère bien confirmer toutes les belles choses montrées lors du précédent exercice annuel. “C’est l’occasion de passer un gros cap. J’aurai un programme très différent de celui que j’ai connu durant mes années chez Metec. On n’avait pas beaucoup de courses montagneuses mais à la Groupama-FDJ, je sais que ce sera le cas. C’était un choix facile et évident pour moi. Je vais pouvoir progresser via des courses qui me plaisent. J’espérais passer cette étape-là. J’avais besoin de changement”, synthétise le Néerlandais auprès de DirectVelo.

Désireux de s’intégrer le plus vite possible au groupe tricolore, le 10e du dernier Tour de l’Avenir anticipe. “J’apprends le français tous les jours en ce moment. J’essaie de progresser, je ne vais pas lâcher. Ce sera plus facile de m’intégrer si je parle la langue. Vivre à l’étranger est forcément spécial mais j’imagine que ça va m’aider à grandir et à évoluer en tant qu’homme et que coureur. Je vais prendre de la maturité”, se réjouit d’avance le coureur de 21 ans. Le Batave ne sera pas le premier coureur de son pays à porter le maillot de la formation Continental, puisque Kevin Inkelaar faisait partie du groupe en 2019. “Quand j’ai entendu que la FDJ était intéressée, j’ai directement appelé Kévin pour lui demander des infos sur l’équipe. Il était très enthousiaste. Il m’a donné plein de précisions et m’a expliqué qu’il était très content de sa situation dans la groupe. Son discours a facilité mon choix”. Il ne lui reste plus qu’à suivre le chemin tracé par son compatriote, passé un an par la structure française avant de signer dans une équipe WorldTour, Bahrain McLaren, pour les deux prochaines saisons.

« JE CONTINUE DE ME CHERCHER »

10e de la Course de la Paix, du Rhône-Alpes Isère Tour, du Tour de l’Avenir et du Kreiz Breizh Élites - 2e d’étape à Carhaix - ou encore 11e de la Flèche du Sud, le longiligne coureur de 1m85 semble à l’aise sur différents terrains. Mais c’est avant tout en montagne qu’il souhaite se perfectionner, lui qui ne connaît pas encore ses limites, loin de là. “Je doute encore. Je continue de me chercher. Je grimpe bien mais je ne pense pas que je serai un jour un vrai pur grimpeur. Sur le Tour de l’Avenir, j’ai terminé 10e du classement général grâce à ma régularité et parce que je n’ai jamais connu un vrai jour sans. Mais à l’inverse, il n’y a aucune étape durant laquelle j’ai été dans les tous meilleurs grimpeurs. J’étais toujours en deuxième rideau. Du coup, je ne sais pas si je suis un vrai grimpeur… Mais on ne sait jamais. C’est justement ce que j’ai envie de découvrir en 2020”, détaille-t-il, expliquant avoir “de bonnes capacités de récupération”, raison pour laquelle il apprécie tout particulièrement les courses par étapes.

Pour sa dernière année dans les rangs Espoirs, celui qui aura passé les trois dernières saisons dans l’équipe Metec-TKH Continental visera en priorité le Tour d’Italie et trois rendez-vous avec l’équipe nationale : le Tour de l’Avenir, le Championnat d’Europe et le Championnat du Monde. “Le Mondial sera très dur cette année, c’est intéressant pour moi”. Avec l’espoir de ne passer, comme Kevin Inkelaar avant lui, qu'une seule année à la Groupama-FDJ Continental. “Sur ta dernière année Espoir, tu dois tout faire pour passer pro”, lâche-t-il, avant qu’on lui rappelle que sa future formation est professionnelle. De quoi le faire rire. “Aux Pays-Bas c’est différent. Les Conti ne sont pas pro mais je sais que c’est le cas en France… Bon, on va dire que je vais vivre comme un pro, c’est vrai, alors on va considérer que je serai déjà pro en 2020”, sourit-il en conclusion.

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