Le meilleur et le pire de... Maëva Squiban

Crédit photo Olivia Nieto

Crédit photo Olivia Nieto

Joie, déception et tristesse se côtoient souvent au cours d’une saison. Des heures d'entraînement, des galères oubliées pendant un court instant : le frisson de la victoire. Vous les avez suivis toute l’année sur DirectVelo et ils vous offrent leur meilleur et leur pire souvenir de cette saison 2019. Aujourd’hui, rendez-vous avec Maeva Squiban, la sociétaire de la Breizh Ladies, qui a connu une déception lors du Grand Prix Femin'Ain d'Izernore, avant de connaître la consécration au Championnat de France de relais-mixte.

LE PIRE...

« J'étais leader de la Coupe de France chez les Juniors avant le Grand Prix d'Izernore, mais j'étais malade depuis plusieurs jours. Dès le vendredi, je me doutais que ça allait être difficile, mais pas à ce point. Je voulais quand même prendre le départ. Je me suis dit que l'on verrait bien et que ça irait peut-être mieux pendant la course.

Au final, j'avais tellement mal partout que je n'avais plus mal aux jambes. J'ai arrêté après 2h30 car pas mangé, pas bu, j'étais à bout de force. Cette course était un objectif parce que je l'avais gagnée l'année dernière. Être leader de la Coupe de France et être malade a été le pire moment de ma saison.

...ET LE MEILLEUR

« On savait que l'on avait une bonne équipe de Bretagne. On visait le titre. Avant de s'élancer, on a appris que les garçons étaient tombés, mais on ne s'est pas laissé déconcentrer. On s'est dit qu'il fallait faire ce que l'on voulait faire et que l'on verrait le reste après l'arrivée. On a fait le contre-la-montre à fond puis à l'arrivée, on a vu l'état des garçons et l'on a compris qu'ils avaient fait une grosse chute. Vu leur état, leur course a été plus dure que la nôtre. Ils ont fait une grosse performance.

Comme cette épreuve se court par équipes, c'est différent d'une course individuelle. Vu le déroulement de la course, on a plus apprécié la victoire, mais on pensait à Nathan (Le Piouffe) qui était à l'hôpital. C'était donc un sentiment mitigé, même si la joie l'emportait. Quand on est rentré, on a fait un débriefing, puis on a fêté ça. Puis, quand Nathan est revenu, on a re-fêté ça. »



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