Nouveau défi pour Alexandre Delétang. Après deux saisons du côté de Creuse Oxygène Guéret, direction la Picardie pour celui qui portera en 2020 les couleurs du CC Nogent-sur-Oise. “J’avais déjà été contacté par ce club il y a longtemps, lorsque je sortais des rangs Juniors. C’est une grosse équipe qui répond présent tous les ans. J’ai deux bons copains dans l’équipe, Dany Maffeïs et Christopher Piry. Malheureusement, ils ne seront plus au club l’an prochain mais ils m’ont conseillé de tenter l’aventure”. Avec sa nouvelle formation, l’ancien coureur de l’Océane Top 16 retrouvera un calendrier fait de nombreuses épreuves de Classe 2. “Je vais redécouvrir de très belles courses que j’avais pu disputer avec l’équipe de l’Armée de Terre”, se réjouit-il auprès de DirectVelo au moment de se projeter sur les mois à venir.

À désormais 26 ans, il considère faire partie des anciens. “Je serai le plus vieux après Romain Bacon, se marre-t-il. Je vais tenter d’apprendre des choses aux jeunes, sans être capitaine de route pour autant car je n’aime pas ça. Un capitaine de route, ça se fait surtout en course. Aiguiller les jeunes, d’accord. Mais je n’aime pas donner des consignes. Je ne suis pas à l’aise à l’idée d’imposer à un jeune d’aller rouler en tête de peloton par exemple. Je préfère que le DS le fasse”.

« C'ÉTAIT PLUS COMPLIQUÉ QUE L’AN PASSÉ »

Bien qu’il ait décidé de quitter « Creuse O », Alexandre Delétang promet en garder de bons souvenirs. “Je pars de l’équipe en bons termes. J’ai passé de bons moments là-bas”. Son année 2019 ? “Convenable, sans que ce ne soit une grande année non plus. J’ai réussi à gagner et j’ai marqué des points en Coupe de France. J’étais là de temps en temps. On avait une équipe de jeunes donc c’était plus compliqué que l’an passé. Nous étions plus limité, ce qui est normal et compréhensible. Moi aussi, quand j’avais l’âge de ces jeunes coureurs, j’étais un peu plus sec physiquement sur les fins de courses. Quand il y a moins d’hommes forts dans une équipe, tu es obligé d’assumer plus de choses, de prendre plus de coups. Du coup, ça pouvait un peu impacter mes propres résultats aussi, mais c’est comme ça”.

Ce qui a poussé le vainqueur d’étape sur le Tour des Deux-Sèvres (Élite Nationale) à un départ, c’est surtout le fait que l’équipe creusoise n'arborera plus de label DN l’an prochain (lire ici). “Le problème, c’est que ça devient plus difficile pour les invitations. Je pense que ça marche pour Hennebont car ils sont localisés en Bretagne. Vu où est située la ville de Guéret, ça risque d’être plus compliqué, mais je leur souhaite d’avoir un maximum d’invitations”.