Grégoire Salmon : « Apprendre de mes erreurs »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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À 22 ans, Grégoire Salmon a encore beaucoup à apprendre. À l'issue de sa première saison en DN1, sous les couleurs de Sojasun espoir-ACNC, le Normand a emmagasiné beaucoup d'expérience. Au fil des découvertes, il a pu mesurer les progrès qu'il lui restait à effectuer dans l'optique de rejoindre les rangs professionnels. ''Je suis content, même s'il me manque encore deux ou trois petites choses, dont la victoire, pour être pleinement satisfait de moi. Quand je compte le nombre de courses que j'ai fait en Élite Nationale, en Coupe de France ou encore Classe 2, je suis très satisfait. J'ai beaucoup appris et beaucoup progressé. Au total, j'ai environ soixante jours de course dont environ cinquante en Élite et six en Classe 2. C'est ma première saison avec autant de courses'', explique-t-il à DirectVelo.

Après trois saisons à l'ES Torigni, en DN3, le coureur de 22 ans a découvert un autre monde. ''Je considère que c'était ma première vraie année en Élite avec des courses relevées. Je suis arrivé tard dans cette catégorie. J'ai un wagon de retard par rapport à d'autres. J'ai pris pas mal d'expérience cette année et je vais essayer de rattraper le reste l'an prochain'', reprend-il. Victime d'une lourde chute au début de l'été, Grégoire Salmon a réussi à se relancer au cours des dernières semaines de courses. ''J'ai raté le Championnat de France, mais je commençais à être fatigué. J'ai eu du mal à revenir. Au KBE, je me demandais ce que je faisais là et si j'allais continuer le vélo. Mais finalement, le KBE m'a permis d'être en forme en fin de saison''.

« J'AI DÉJÀ BEAUCOUP APPRIS »

Contrairement à la saison 2018 où il avait décroché trois victoires, le Caennais n'est pas parvenu à débloquer son compteur. Souvent placé, mais jamais gagnant, il lui a manqué un petit quelque chose pour parvenir à lever les bras. ''Je pense que c'était de l'expérience ou de la confiance en moi. À l'Essor Breton, j'ai été battu par plus fort que moi. Sur d'autres courses, comme Paris-Vierzon, j'ai perdu mes moyens et j'ai fait n'importe quoi. Ça m'a coûté cher. Avec plus d'expérience, de confiance et de sang-froid, j'aurais pu faire mieux''.

Tandis qu'il travaille actuellement en intérim, Grégoire Salmon se projette déjà au-delà de l'hiver. Le 2e d'étape au Tour de la Manche sait que la saison 2020 sera primordiale pour la suite de sa carrière. ''Si je veux passer professionnel, je dois montrer mes capacités. C'est l'année ou jamais. J'espère réaliser une grosse saison et ne pas avoir de regrets''. Il aura à cœur de réussir à tirer son épingle du jeu et mettre au fond. ''Cette année, il m'a manqué une victoire pour réaliser une grosse saison. J'espère apprendre de mes erreurs pour pouvoir gagner, même si je ne suis pas déçu parce que j'ai déjà beaucoup appris''.

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