Gauthier Navarro : « À moi de travailler encore plus »

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

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Gauthier Navarro va découvrir, en 2020, le monde amateur français après une année dans la formation Continental Interpro Cycling Academy. Le coureur de 19 ans a en effet signé pour le SCO Dijon (lire ici). "Je connaissais un petit peu Denis Repérant, le manager de l'équipe. Je l'ai rencontré cette saison. J'ai pas mal parlé également avec Adrien Guillonnet qui m'a fortement conseillé cette équipe. On est rentré en contact, et ce qui m'a été proposé me plaisait", déclare-t-il à DirectVelo.

« UN AUTRE MONDE »

L'Espoir 1 va donc découvrir de nouvelles courses l'an prochain. Cette saison, il n'a disputé que Le Poinçonnet-Limoges, le Prix de Buxerolles et le Grand Prix de Charvieu-Chavagneux dans le calendrier amateur français. De son année chez Interpro Cycling Academy, il retient le fait d'avoir participé à des courses assez relevées comme la Route d'Occitanie et le Challenge de Majorque, ou de belles épreuves Espoirs comme la Ronde de l'Isard ou Paris-Roubaix.

"J'ai fait de belles rencontres, j'ai pas mal voyagé. J'ai pris de l'expérience et de la caisse. D'un point de vue sportif, ça a été un peu difficile vu que je débarquais des Juniors. C'est un autre monde, un autre niveau. On a l'impression que le plus dur est d'atteindre le niveau Continental, mais la marche vers le haut niveau est encore plus ardue", rappelle celui qui ne voulait pas rester dans la formation nipponne. "Au niveau de l'organisation, c'était assez compliqué. Le calendrier changeait sans cesse", regrette-t-il.

« UNE SOURCE DE MOTIVATION »

Gauthier Navarro a terminé sa saison par une chute au Tour de Guadeloupe au début du mois d'août. "J'ai cassé mon vélo sur la première étape. Après, nous n'avions plus de courses au programme avec l'équipe." Le Narbonnais, qui a participé le 15 août au Critérium de Quillan, a coupé au mois de septembre, avant de rouler un bon mois en octobre "pour ne pas couper trop tôt".

Forcément, il espère regoûter aux courses professionnelles dans les prochaines années. "Certes, ça va me manquer, mais je le vois plus comme une source de motivation pour me dire que si je veux y recourir, c'est à moi de travailler encore plus pour rejoindre une équipe pro bien structurée", termine-t-il.

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