Kevin Inkelaar : « Bahrain-Merida, une grande opportunité »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Kevin Inkelaar évoluera l'an prochain chez Bahrain-Merida (lire ici). Après une saison dans la Continental de Groupama-FDJ, le Néerlandais passe donc à l'échelon WorldTour. "Bahrain-Merida était intéressé par moi depuis juillet-août. Ensuite, c'est devenu plus concret en septembre lorsque j'ai été convoqué à un rendez-vous avec le manager Rod Ellingworth", précise-t-il pour DirectVelo.

L'Espoir 4 a été séduit par le projet présenté par Rod Ellingworth, qui officiait jusqu'à cette année au Team Sky/Ineos. "Il sait comment travailler avec les jeunes coureurs. C'est une grande opportunité pour progresser". Le Batave pourra également apprendre auprès de coureurs expérimentés comme son compatriote Wout Poels ou l'Espagnol Mikel Landa. "Ce sera vraiment intéressant. Je n'ai pas vraiment d'objectifs précis, mon but sera d'apprendre le plus possible". 

« LE TOUR DE L'AVENIR, UNE GROSSE DÉCEPTION »

Le 3e du Tour du Val d'Aoste et 4e du Tour Alsace tenait la forme cet été avant le grand rendez-vous du Tour de l'Avenir. Mais, il a été pris dans une chute collective dans le final de la première étape. Victime d'une commotion cérébrale (lire ici), il a été contraint à l'abandon. "J'ai essayé de remonter sur mon vélo le lendemain mais c'était impossible. C'était vraiment une grosse déception car il s'agissait d'un gros objectif et j'ai beaucoup travaillé pour. Ma condition était bonne, en plus", regrette-t-il. Kevin Inkelaar a traversé une période compliquée puisque son ancien coéquipier et ami proche, Bjorg Lambrecht, est décédé peu de temps avant sur les routes du Tour de Pologne. Malgré ce dramatique accident, le grimpeur n'a pas d'appréhension sur sa machine. "Quand je suis sur le vélo, je ne pense pas aux risques", assure celui qui n'a pas recouru depuis le Tour de l'Avenir.

Le coureur de 22 ans le promet : il gardera de bons souvenirs de son passage chez Groupama-FDJ Continental. "Je remercie Jens Blatter, Jérôme Gannat et Nicolas Boisson pour leur confiance. Ce fut une chance de courir pour une équipe française. Les Français sont très passionnés. Même si ce n'était que leur première année d'existence, c'était très bien organisé et le programme de courses ne pouvait être meilleur pour les Espoirs", apprécie celui qui a également aimé vivre avec les autres coureurs de l'équipe, à Besançon. "Tu apprends beaucoup sur toi-même quand tu n'es pas avec ta famille. Tu te développes en tant qu'homme. Cette saison 2019 restera une bonne expérience", conclut-il.

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