Aloïs Charrin veut faire ses preuves en 2020

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Aloïs Charrin prolonge le plaisir. Alors que l'exercice 2019 touche à son terme, ce dimanche, le sociétaire de Chambéry Cyclisme Formation disputera la dernière épreuve de sa saison lors de Paris-Tours Espoirs. Encore motivé, il espère aider sa formation à décrocher un dernier gros résultat. ''Toute l'équipe a bien marché au Tour de Lombardie Espoirs. On arrive avec un groupe solide avec des coureurs comme Nicolas Prodhomme. Simon Verger a gagné le Trophée des Champions la semaine dernière. Anthony Jullien a fait pas mal de courses avec les pros. Ça va être sympa'', explique-t-il à DirectVelo. Sur les chemins de Paris-Tours Espoirs, le Rhônalpin se mettra au service de son équipe. ''J'ai des ambitions collectives pour finir l'année. Anthony et Simon sont meilleurs sur ce genre de parcours, je vais les aider au maximum. C'est plus facile de rouler pour de tels leader. On sait qu'ils assurent derrière. Ce n'est que du plaisir''.

« JE PRÉFÈRE AVOIR DES RÉSULTATS PLUS TARD »

À l'heure de tirer un bilan de sa première saison chez les Espoirs, Aloïs Charrin se montre satisfait. Lauréat du Grand Prix de Bourg-de-Péage, une épreuve Toutes catégories, il est parvenu à faire mouche rapidement. ''Au niveau des résultats, ce n'est pas non plus extraordinaire, mais ça reste satisfaisant'', analyse celui qui a emmagasiné beaucoup d'expérience depuis son arrivée à Chambéry Cyclisme Formation. ''Au niveau de l’apprentissage, je suis satisfait. J'ai participé à de belles courses, ça permet de bien progresser. La marche est assez haute entre les Juniors et les Espoirs''.

Si son année avait démarré sur les chapeaux de roues en mars avec sa victoire, Aloïs Charrin n'a néanmoins pas connu la même réussite en deuxième partie de saison. Cet été, il s'est frotté à des épreuves au niveau plus relevé. ''C'était plus difficile sur les grosses courses. Je suis là pour apprendre. C'est dur d'enchaîner les épreuves et de sortir des bons résultats. Je ne m'attendais pas à en avoir plus. Même si c'était dur, j'arrivais tout de même à faire la course et aider l'équipe''. Au cours de sa première saison au sein des rangs Espoirs, il a beaucoup donné pour le collectif chambérien. ''Ce n'est pas la priorité d'avoir dix gagnes en Élite. Je préfère avoir des résultats plus tard, même si je n'aurais pas dit non pour deux ou trois performances en plus'', sourit-il.

« IL NE FAUT PAS CASSER LE MOTEUR »

Parmi ses découvertes de la saison, Aloïs Charrin a particulièrement été séduit par l'Italie où sa formation se rend régulièrement. De l'autre côté des Alpes, il a trouvé un univers quelque peu différent. ''C'est différent. C'est un peu la fête les courses de vélo là-bas. Il y a des spectateurs. Cet été, j'ai enchaîné des courses dans le Nord et des Classe 2. Quand je vais en Italie, ça me remotive vraiment''. Au-delà de l'ambiance, le coureur de 19 ans apprécie la façon de courir en terre transalpine. ''Sur des courses comme le Tour de Lombardie, ça roule en bloc équipe. On ne le trouve pas sur les courses en Élite Nationale. Ça fait la guerre aux endroits stratégiques. Ce n'est pas comme ça chez les Juniors ou en Élite. J'aime savoir où la course va se faire''.

Il y a un an, le 11e du Tour du Beaujolais remportait le Challenge MorphoLogics-DirectVelo. Depuis, il estime avoir beaucoup progressé. ''Ce n'est pas vieux, mais j'ai pris beaucoup d'expérience. Espoir 1, c'est une saison de transition où l'on ajoute pas mal de kilomètres à l'entraînement. Ce ne sont pas les mêmes charges de travail que chez les Juniors. Il ne faut pas casser le moteur''. En vue de la saison 2020, Aloïs Charrin espère continuer sur sa lancée. ''Je vais faire plus d’intensité et plus cibler les courses. Il faut faire ses preuves. La saison Espoir 2 est une saison importante où il faut encore passer un cap'', conclut-il.

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