Simon Verger : « J’ai fait le job »

Crédit photo Justine Morizet

Crédit photo Justine Morizet

Simon Verger aime les fins de saison. En 2018, il avait terminé 4e du Trophée des Champions et de Paris-Connerré. Classé 3e et 5e d’étapes sur le Tour de Moselle le week-end dernier, le sociétaire du Chambéry CF a pris ce samedi la 2e place de Paris-Chalette-Vierzon (Elite Nationale). Présent dans une échappée de treize coureurs, le Normand a été devancé par Abderrahim Zahiri (voir classement). Simon Verger revient sur sa course pour DirectVelo.

DirectVelo : La bonne échappée est sortie à 130 kilomètres de l’arrivée !
Simon Verger : C'est la première fois que je disputais Paris-Vierzon. C'est une belle course. On s'est rapidement retrouvé à treize devant. C'était une échappée de costauds. Je me suis dit que ça pouvait aller loin. Quand le peloton est revenu à une minute, on ne s'est pas inquiété. On s'est remis à accélérer et on a vite repris deux minutes d'avance. Je me doutais que ça irait au bout.

Comment as-tu géré le final ?
En arrivant sur le circuit, Dylan Kowalski, Théo Menant et Alexandre Delettre sont partis. Derrière, on était encore dix donc nous sommes restés organisés. Il restait encore deux tours à effectuer (soit un peu moins de dix kilomètres, NDLR). Je me suis dit que la meilleure défense était l'attaque. Je me sentais bien. J'ai mis pas mal d'attaques dans le final pour essayer d'écrémer le groupe et d'être toujours dans le bon coup. Mais je me fais quand même battre à l'arrivée. Au sprint, Zahiri était assez costaud.

« PAS UNE DÉCEPTION »

Quel sentiment domine après ce podium ?
C'est bien de pouvoir jouer la gagne comme ça. Ce n'est pas une déception. Je suis satisfait, parce que j'ai fait le job. Dans le final, je me méfiais plus de gars comme Mickaël Guichard, Dylan Kowalski ou encore Alexandre Delettre et Théo Menant, parce qu'ils sont rapides au sprint. Moi, ce n'est pas ma meilleure qualité, donc il fallait que je me retrouve tout seul devant. Je n'ai pas de regret parce que j'ai fait la course que je devais faire. Vu les costauds qu'il y avait devant, je m'en tire pas mal en terminant deuxième. Evidemment, j'aurais préféré gagner, c'est certain.

C’est de bon augure pour la fin de saison...
On va faire ces prochaines semaines le Trophée des Champions, puis Paris-Tours Espoirs et le Chrono des Nations pour finir la saison. Je vais essayer de rester offensif, parce que c'est ma manière de courir. Je vais rester dans cette dynamique. En plus, je pense que la forme va rester d'ici la fin de saison. Je vais me faire plaisir et donner mon maximum.

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