Mondial - Espoirs Hommes : Les réactions

Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo

Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo

Samuele Battistella (Italie) a remporté, ce vendredi, le Championnat du Monde Espoirs sur route (voir classement). Après 171,6 kilomètres de course entre Doncaster et Harrogate (Yorkshire), Nils Eekhoff a été le premier à franchir la ligne mais le Néerlandais a été déclassé pour abri prolongé derrière un véhicule (1). C'est donc l'Italien qui succède au Suisse Marc Hirschi au palmarès de l'épreuve. Le Suisse Stefan Bissegger décroche la médaille d'argent, tandis que le Britannique Thomas Pidcock complète le podium. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Thomas PIDCOCK

Médaillé de bronze

« Ce n'est pas la façon dont j'aurais voulu décrocher une médaille, mais il y a des règles et des conséquences. Malheureusement, il n'a pas respecté le règlement. La médaille de bronze m'a surtout permis de profiter plus longtemps encore du public, sur le podium. Au moins, j'aurai ce souvenir-là de ce Mondial, mais j'aurais aimé avoir le maillot. 

(La suite des propos a été recueillie avant le déclassement de Nils Eekhoff, NDLR). J’ai donné 100% de ce que j’avais jusqu’à la ligne d’arrivée. Je n'étais pas dans la meilleure condition pour le Championnat du Monde. Jusqu'à 250 mètres de la ligne, je pensais que j'allais gagner. Mais il m’a manqué des jambes. J’ai essayé de sprinter le plus vite possible. Mes jambes n’étaient pas si bonnes. J’ai donné tout ce que j’ai pu, je ne peux pas me plaindre. Le vent de face a permis au contre de revenir. Leur retour ne m’a pas perturbé, même si j’étais un peu stressé sur le moment. Je connaissais mes adversaires, puisqu’il s’agissait des mêmes leaders qu’au Tour de l’Avenir. D’ailleurs, c’est quand même un accomplissement après ma chute là-bas. Cette journée était incroyable, surtout avec l’engouement du public. Il y avait une telle foule à Harrogate, notamment dans la dernière bosse à cinq kilomètres de l’arrivée. Je ne l’oublierai jamais. »

Portrait de Tobias Svendsen FOSS

6e

« J’ai vraiment cru au titre avant le dernier tour quand je me sentais fort. J’ai perdu un très bon coéquipier avec Idar Andersen. Il aurait pu bien m’aider. C’est un peu dommage. C’est le cyclisme. De mauvaises choses peuvent se passer. Autrement, je pense que nous avons effectué un bon travail et que nous pouvons être contents. Nous avons un peu joué à l’avant. Je voyais que les trois en contre revenaient assez vite. J’ai essayé de faire ce que je pouvais pour partir. Malheureusement, je n’avais pas les jambes.

Quand il restait 1500 mètres, j’ai compris que ça allait se jouer au sprint. J’ai essayé de faire du mieux que je pouvais. Tactiquement, j’aurais pu un peu mieux sprinter mais je ne suis pas un sprinteur. C’est comme ça. Quand tu vois les coureurs dans le groupe, ils étaient tous assez rapides. Je savais notamment que Sergio Higuita était rapide car j’ai couru contre lui au Tour d’Alentejo. »

Portrait de Kevin GENIETS

13e à 16”

« J'ai pris la bordure en haut de la bosse, parce que je n'ai pas été assez vigilant. Ensuite, je suis le seul à avoir fait le jump pour rentrer sur le groupe de tête. C'est la preuve que les jambes étaient là. Mais c'était l'effort de trop. J'ai grillé une cartouche qui m'aurait servi. Après ces efforts, j'ai souffert dans le final. La première bordure, il ne fallait vraiment pas la rater. Cette erreur m'a coûté cher. »

Portrait de Matteo JORGENSON

105 à 14’26”

« Nous avons manqué l’échappée de douze coureurs. Du coup, nous avons roulé une bonne partie de la journée, Ian Garrison et moi. On a roulé pendant à peu près 100 kilomètres. On avait moins d'une minute de retard au pied de la grosse bosse. On a roulé pour Brandon McNulty et Kevin Vermaerke. On pensait que Kevin serait notre meilleur atout sur le circuit final. On y croyait, mais ça n'a pas été une bonne journée pour nous.

Cette semaine, les Américains ont vécu un Championnat incroyable mais sur cette course, c'était très compliqué. On pensait que la bosse serait très dure et que ça ferait exploser le peloton, mais en fait c'est le début de course qui était le plus important. On avait du vent de côté pendant peut-être 100 kilomètres et ça a provoqué des bordures. C'est là que la course s'est jouée. »

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Portrait de Tobias Svendsen FOSS
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Portrait de Thomas PIDCOCK