Mondial : Décevants, les Belges cherchaient un remplaçant

Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo

Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo

La sélection belge ne gardera sans doute pas un grand souvenir de son premier relais mixte sur un Championnat du Monde. Et pour cause : ils terminent à une décevante 9e place, alors que seules onze formations participaient à cette première édition mondiale (voir classement). Cette contre-performance s’explique - au moins en partie - par la présence dans ce chrono d’un Frederik Frison diminué physiquement. C’est ce qu’a confirmé Jan Bakelants auprès de DirectVelo, en zone mixte. C’est dommage que Frederik soit tombé malade en arrivant ici. Il n’était vraiment pas bien. Il s’est sacrifié au début de course, puis on a fait au mieux. On a limité les dégâts”, explique le sociétaire du Team Sunweb, désolé de cette situation, mais qui a donc dû s’arracher avec son autre coéquipier du jour, Senne Leysen.

Alors que Frederik Frison était déjà diminué ces derniers jours, les Belges ont imaginé procéder à un changement de dernière minute, qui s’est avéré impossible, par faute de volontaire. “On était venu sans grandes espérances. C’est une toute nouvelle discipline. C’est dommage pour Frederik et pour l’équipe. On a cherché quelqu’un pour le remplacer. Mais ceux qui disputent le contre-la-montre individuel n’ont pas voulu”, précise Jan Bakelants.

FREDERIK FRISON MALADE, VALERIE DEMEY LÂCHÉE

C’était ensuite aux filles de jouer et cette fois-ci, c’est Valérie Demey qui a fini par craquer. Je suis déçue car j’espérais pouvoir suivre. Je savais que j’étais avec deux des meilleures grimpeuses qui sont capables de terminer dans le Top 20 sur des épreuves WorldTour. Je devais m’accrocher dans les montées pentues avec elles”, explique-t-elle en faisant référence à Sofie De Vuyst et à Julie Van de Velde.

Nous avions un plan. Je devais donner une grosse impulsion au début avec la descente. J’étais surtout là pour la partie technique. Je suis plutôt bonne dans les virages. Je suis allée un peu moins vite avec la pluie car si tu ne peux pas gagner dans la descente, tu peux en revanche tout y perdre”. L’habituelle athlète de l’équipe CCC-Liv espérait ensuite pouvoir suivre dans les montées, mais elle n’avait plus les moyens physiques de le faire. “C’est comme ça... De toute façon, nous savions avant la course que cela allait être difficile d’obtenir un Top 5 ici”.

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