Ben Carman tient la forme de sa vie

Crédit photo Freddy GUERIN / DirectVelo

Crédit photo Freddy GUERIN / DirectVelo

Ben Carman est en pleine bourre. Déjà lauréat du Grand Prix de la Tomate dimanche dernier, l’Australien a remporté, ce mercredi, une autre épreuve Élite Nationale ; Jard-Les Herbiers (voir classement). “Gagner deux fois en quatre jours, c’est génial. Franchement, je ne me suis jamais senti aussi bien sur mon vélo. Le début de saison avait été très difficile pour moi, avec des maladies et une grosse chute mais là, tout va bien”, se réjouit-il auprès de DirectVelo.

Venu dans le peloton français cette année, dans le Team U Cube 17, Ben Carman avait pour ambition de “retrouver une équipe Continental pour 2020”. Ces deux récentes victoires pourraient l’y aider. “Je voulais gagner une fois en Élite et obtenir un podium en UCI. Je suis dans les temps, sourit le coureur de 24 ans. Pour le moment, je ne sais pas encore où je courrai l’an prochain mais ces deux victoires font du bien. Je profite du cyclisme comme jamais… Je veux voir où sont mes limites”.

« JE SUIS RESTÉ PATIENT »

Le puncheur, qui s’est mis à pratiquer le cyclisme dans les traces de son père et de ses frères, a parfaitement géré sa course aux Herbiers, alors qu’il était le seul représentant de son équipe sur la course, accompagné de son Président Jacques Suire. “Ça roulait à bloc toute la journée. Vers la mi-course, je pensais que l’échappée irait au bout mais c’est rentré avant la dernière ascension. Ensuite, alors que tout était regroupé, j’ai senti que dans le peloton, les coureurs étaient touchés physiquement. Personne n’avait passé une journée tranquille. Je suis resté patient, puis j’ai attaqué à une dizaine de kilomètres de l’arrivée, dans la dernière bosse de la journée, avec trois autres coureurs. Puis il n’y avait plus qu’à rouler à fond jusqu’à l’arrivée”.

Il décide ensuite d’anticiper le sprint en partant seul peut après la flamme rouge. Aux 800 mètres, précisément. Pour ne jamais être rejoint. “J’avais de superbes jambes ce dimanche, déjà, sur le Grand Prix de la Tomate, quand j’ai gagné. Je savais que ça tournait très bien en ce moment, j’étais en confiance ce matin. C’était la première fois que je courais seul, sans équipiers. C’est particulier, mais j’ai essayé de courir avec la tête”. La saison 2019 de Ben Carman, dans l’Hexagone, touche désormais à sa fin. “Je n’ai plus qu’une course à faire en France, la Ronde Mayennaise. Il n’y a pas de raison que ça ne marche pas… Ce sera encore une course avec un profil intéressant pour moi”.

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