Nickolas Zukowsky : « Un résultat ici n'a pas la même valeur »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Sur les routes du Tour de l'Avenir, Nickolas Zukowsky étrenne le maillot de Champion du Canada Espoirs. "C'est vraiment spécial. C'est une motivation supplémentaire. Ça me pousse à foncer. Je veux me démarquer et montrer que je ne le porte pas pour rien", dit le Québécois de 21 ans, membre de la formation Continental Floyd's Pro Cycling. Le lauréat du GP de Saguenay (2.2) espère profiter de cette vitrine pour se faire remarquer comme il l'a expliqué à DirectVelo.

DirectVelo : Comment se passe ton Tour de l'Avenir ?
Nickolas Zukowsky : Pour le moment, ça ne va pas si mal. Sur la première étape, nous étions bien. Pier-André Côté était le sprinteur désigné de l'équipe, mais il a été impliqué dans la grosse chute à 3500 mètres de l'arrivée. C'était vraiment dommage. Ensuite, pour le contre-la-montre par équipes, nous n'avions aucun équipement spécifique. On ne s'était pas non plus entraîné pour ça. Dans ces conditions, ce n'est pas mal d'avoir terminé 16e. Samedi, c'était plus compliqué. Nous avons a eu quelques difficultés à gérer la chaleur. On commence tout de même à se remettre en jambes. On est confiant pour les prochains jours, avant d'arriver dans les Alpes. La montagne, ce sera moins notre terrain. Ça serait bien de se démarquer sur quelques étapes et d'obtenir quelques résultats.

« ÇA DEVIENT CONCRET »

Savais-tu à quoi t'attendre en arrivant ici ?
On n'a pas beaucoup couru face aux meilleurs Espoirs du monde. On n'avait pas de point de comparaison, donc c'était dur de savoir ce qu'on pouvait espérer. Après les premières étapes, on sait qu'on peut quand même jouer une victoire d'étape. On va continuer de viser ça. On verra ensuite si on peut espérer plus.

C'est une bonne occasion de te montrer...
C'est sûr qu'un résultat ici ne vaut pas un résultat en Amérique du Nord. Il faut en profiter pour se démarquer et montrer de quoi on est capable. Ben Katerberg court en Europe (chez Development Team Sunweb, NDLR), mais pas les autres coureurs de la sélection. Or, c'est une étape nécessaire de venir courir ici pour rejoindre les rangs professionnels. J'aimerais bien courir dans une équipe Continental en Europe. Ça devient concret quand on est ici. C'est vraiment fun de vivre ça en France.

Comment as-tu préparé ce rendez-vous ?
Je me suis surtout préparé chez moi. Je vis au nord de Montréal, il y a pas de mal de dénivelé là-bas. Je me suis entraîné à monter des côtes. Je n'ai pas fait de courses en particulier en vue du Tour de l'Avenir. J'ai juste fait ma saison. D'autant plus qu'on n'était pas sûr de venir il y a quelques semaines encore. On va profiter de l'opportunité qu'on a pour faire de notre mieux.

« REVENIR LA SAISON PROCHAINE »

Quel est ton type de terrain privilégié ?
Je préfère les parcours plutôt roulants. J'aime quand c'est sélectif, mais je ne suis pas un pur grimpeur. Je passe bien les bosses, même si samedi, j'ai manqué le coup dans la montée finale. On va se reprendre pour les prochaines étapes.

Jusque-là, quel regard portes-tu sur ta saison ?
J'en suis très content, j'ai eu de bons résultats. Cette année, ça s'est débloqué. J'ai obtenu quelques belles victoires, comme le classement général du Grand Prix Cycliste de Saguenay. Je pouvais difficilement espérer mieux. Il me reste encore une année chez les Espoirs. J'aimerais pouvoir revenir au Tour de l'Avenir la saison prochaine. Cette année, c'est une belle occasion pour voir le niveau et apprendre un peu. On peut déjà espérer obtenir certains résultats, alors ça met en confiance pour l'année prochaine.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Nickolas ZUKOWSKY