Tour de l'Avenir - Et. 3 : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Ethan Hayter (Grande-Bretagne) a remporté, ce samedi, la troisième étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputée entre Montignac-Lascaux (Dordogne) et Mauriac (Cantal) sur une distance de 162,3 kilomètres. Il a devancé son coéquipier Thomas Pidcock et Stefano Oldani (Italie). Tobias Foss s'empare du maillot jaune de leader.
Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.


Portrait de Tobias Svendsen FOSS

5e - Maillot jaune

« C'était une belle étape, avec une tactique offensive de l'équipe. Dans la dernière montée, nous avons tenté de faire des dégâts pour se présenter avec un peloton réduit pour le sprint. Bon ensuite, le sprint, c'est le sprint. C'est une satisfaction d'avoir le maillot jaune. Je me sens vraiment fort, j'attends les prochaines étapes. Je prends du plaisir sur le vélo ».

Portrait de Clément CHAMPOUSSIN

9e

« Je me suis bien préservé tout au long de la journée. L'étape était dure et ça a roulé vite, ça a fait mal quand les Suisses ont accéléré. Ça allait bien dans la dernière montée. C'était court. Je suis resté dans les roues jusqu'à l'arrivée. J'ai essayé de faire le sprint, mais je me suis mal placé et je me suis fait serrer par d'autres coureurs, donc j'ai relâché mon effort.
Finir dans le même temps que les autres, c'est le plus important. C'est anecdotique de terminer 9e. Je suis content, je ne suis pas mal. Il faut que je continue sur cette lancée. Il reste une étape vraiment dure lundi prochain, mais les deux autres étapes avant les Alpes seront plus faciles que celle-là ».

Portrait de Ilan VAN WILDER

10e

« C'est très bien. J'ai chuté le premier jour sur le genou. Je n'ai pas mal, ça ne tire pas. C'est très positif, il n'y a pas d'infection. Je me sens très bien. En début d'étape, il y avait une longue route vallonnée, il y avait toujours des attaques, mais les Danois, les Norvégiens et les Suisses contrôlaient la course. Le peloton restait groupé.
Aujourd'hui (samedi), j'ai économisé mes forces. Je n'ai pas trop donné. La course est encore longue et il reste des journées dures. Dans la dernière montée avant l'arrivée, c'était vraiment un tempo très élevé. Les Norvégiens roulaient. Tout le monde était à bloc, mais je me sentais super bien. Je n'ai pas regardé derrière moi, donc je ne savais pas que l'on n'était plus que vingt. Ça veut dire beaucoup ».

Portrait de Sylvain MONIQUET

11e

« On savait que l'étape allait se jouer dans le final et qu'il fallait se placer avec la descente très rapide et dangereuse. C'était une étape très usante où il fallait rester à l'avant du peloton. Quand l'échappée est partie ça roulait vite, j'étais à bloc dans le peloton, j'étais content que l'échappée parte.
J'étais bien dans la dernière montée mais c'est dommage, j'entame le sprint en dernière position du peloton. Je remonte dix gars mais je me sous-estime à chaque fois au sprint. Nous sommes contents car nos deux leaders, Mauri (Vansevenant) et Ilan (Van Wilder), sont dans le premier groupe. De mon côté, je suis outsider, je vais essayer de les aider comme je peux dans la montagne. Je n'ai pas encore couru dans les cols cette année. Je suis confiant pour la suite au vu des sensations. Les Norvégiens ont tiré le peloton dans la dernière bosse à un rythme que je n'ai jamais vu dans une course de vélo ! C'est le niveau professionnel ici et si j'arrive à suivre c'est que ça va ».

Portrait de Andrea BAGIOLI

14e

« C'était une étape vraiment dure, les 50 premiers kilomètres étaient vraiment durs. Et puis ça s'est calmé avec l'échappée de trois-quatre coureurs. Dans la dernière montée, les Norvégiens ont roulé très vite. Dans le sprint, Oldani fait 3e, tout va bien. Les jambes sont bonnes. J'attends la montagne. Nous sommes deux leaders avec Batistella et nous attendons les premières étapes de montagne pour savoir qui sera effectivement le leader ».

Portrait de Stuart BALFOUR

Echappé

« Au départ, le directeur sportif m'a dit d'aller dans les échappées. On était dans presque tous les coups, mais j'ai vu que deux coureurs étaient devant et que l'on n'avait personne de l'équipe avec eux. Je suis sorti et je suis revenu. Le Belge (Jens Reynders) est ensuite rentré. On n'était pas confiants parce que les Suisses ont roulé et ils ne nous ont pas laissé beaucoup de temps. On était surpris. Dans la bosse, Thomas Acosta a roulé fort. On s'est retrouvés tous les deux, puis trois coureurs sont revenus. On a roulé très fort. J'ai essayé de ne pas passer beaucoup. Je me suis dit que j'avais quand même une chance. J'ai été repris à trois kilomètres de l'arrivée.
J'étais confiant parce que je savais que si ça arrivait au sprint, l'équipe allait finir le travail. Je voulais rester devant le plus longtemps possible pour qu'ils n'aient pas à rouler.
C'est une journée parfaite. C'était un objectif de faire la course. Mon entraîneur m'avait dit de me faire plaisir et c'est ce que j'ai fait ».

Portrait de Niklas MÄRKL

Echappé

« Le départ était dur et l'échappée a mis du temps à se faire. Quand ça se déroule de cette façon, c'est souvent là qu'elle a le plus de chance d'aller au bout. Mais cette fois-ci, le peloton ne nous a pas laissé faire. J'ai vu l'ouverture et j'ai attaqué. Deux coureurs puis un troisième sont rentrés, nous étions quatre en tout. Nous roulions bien mais le peloton ne nous a pas laissé beaucoup de temps. Avec seulement une minute d'avance dans la vallée avant la longue montée, ce n'était pas assez. Le peloton est revenu dans la bosse mais j'étais sec à la fin. Au moins j'ai pris les points pour le maillot vert, cela reste une bonne journée ».

Portrait de Mathias NORSGAARD JORGENSEN

Ancien porteur du maillot jaune

« C'était vraiment une journée difficile, il y a eu beaucoup d'attaques dès le départ. Je pense que tout le monde a vu que j'ai gagné en solitaire le premier jour et ils voulaient essayer de le faire à nouveau. Pendant les soixante premiers kilomètres, c'était vraiment fou. Il y avait sans cesse des attaques. Quand les trois échappés sont partis, les Suisses ont essayé de contrôler le peloton. Ils ont bien réussi. Après 120 kilomètres et la première montée, j'ai vraiment commencé à avoir les jambes dures. A partir de là, ça n'a plus débranché, surtout que ce n'était que des montées et descentes. Il y avait des attaques tout le temps...
Je voulais honorer mon maillot alors j'ai attaqué la dernière montée en tête du groupe, mais après, je me suis complètement écarté. Je pensais que le maillot jaune me donnerait des ailes, mais ce n'était pas assez pour résister. Je suis quand même fier. C'était une journée incroyable pour moi, ça me fera plein de souvenirs ».

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