Tour de l'Avenir - Et. 1 : Les réactions

Thomas PIDCOCK

Grande-Bretagne

3e

« Les Danois sont restés très défensifs. Ils ont mis un gars devant, nous avons essayé de le rattraper mais la route est encore longue sur ce Tour de l'Avenir. Je savais qu'il pouvait résister au retour du peloton. Ce n'est pas une surprise pour moi de le voir aller au bout, c'est un gars fort.
A la fin, c'était une étape assez dure. Ce sprint avec de nombreux virages me correspondait bien. Je finis 3e, c'est bien. Mais d'un autre côté, c'est un peu ennuyeux car nous n'avons pas pu sprinter pour la victoire d'étape. Beaucoup d'équipes ont roulé à l'avant du peloton aujourd'hui (jeudi). Le contre-la-montre par équipes sera important. Nous viserons la victoire ce vendredi. C'est bien de voir que je suis toujours en forme après le Tour Alsace qui a été éprouvant ».

T. PIDCOCK

Niklas MÄRKL

Allemagne

4e

« J'ai un sentiment mitigé. Une quatrième place est toujours un peu décevante. Mais aujourd'hui, je suis quand même très content de cette performance car c'est une sorte de come back après une longue période de malchance avec des chutes. Je suis content que ça se soit assez bien passé aujourd'hui (jeudi). C'est un bon début de Tour de l'Avenir.
En début d'étape, deux coureurs se sont échappés. Je savais que le Danois était assez fort. Normalement, une échappée de deux coureurs est assez facile à contrôler. Mais le Danois a roulé très fort. Je le félicite, il a fait une magnifique course et il le mérite.
Nous avons une équipe assez forte pour le contre-la-montre par équipes. Nous avons pu le voir aussi aujourd'hui (jeudi). Nous avons bien roulé ensemble. Nous sommes là avec de grandes ambitions. Nous ferons de notre mieux et nous espérons ne pas perdre beaucoup de temps. L'étape 3 devrait me convenir, mais une échappée pourra encore aller au bout. Avec le profil, tu ne sais jamais. Il y a sans cesse des montées et des descentes, c'est tortueux et venté. Nous essaierons. Nous sommes en bonne condition et de bon humeur ».

N. MÄRKL

Stefan BISSEGGER

Suisse

5e

« Il y a eu beaucoup de chutes dans le final, je suis content de ne pas avoir chuté. C'était très chaotique toute la journée. Après-demain, ce sera encore pire je pense. Il y a eu beaucoup de chutes, ça ne donne pas de bonnes conditions. Je ne suis pas le meilleur sprinteur du peloton. On n'avait pas besoin de rouler, c'était aux autres équipes de le faire. On a gardé nos forces pour le contre-la-montre qui est un grand objectif pour nous. On fera de notre mieux. Je n'avais pas mes meilleures jambes, ça va venir au fur et à mesure des étapes. Je préfère quand le parcours est plus dur, il y a moins de coureurs dans le final. Les étapes qui viennent seront peut-être mieux pour moi ».

S. BISSEGGER

Nils EEKHOFF

Pays-Bas

6e

« C’était une étape étrange, avec ces deux coureurs devant. Les équipes de sprinteurs ont mis longtemps à se décider avant de prendre les rênes du peloton pour contrôler la course. Quand les équipes se sont enfin décidées, l’écart était important. La chasse n’était pas très bien organisée. L’écart diminuait, mais on savait que “Norsgaard” est un coureur très solide. Et effectivement, il était très fort aujourd’hui (jeudi). Chapeau à lui, pour ce qu’il a fait. Mais bon… On a attendu trop longtemps. Dans le final, ça a bougé dans le peloton avec cette grosse chute, qui a impliqué des coureurs qui doivent jouer le classement général. C’est dommage. De mon côté, j’ai essayé de me faufiler dans le final mais j’ai été enfermé dans le dernier virage et j’ai dû appuyer sur les freins. Je termine 6e… Je ne suis pas satisfait. Je suis là pour la victoire. C’était une bonne étape pour moi, mais il en restera encore une ou deux autres.
Le chrono par équipes de demain (vendredi) sera important. On a une grosse équipe, mais nous avons plusieurs coureurs impliqués dans cette chute, alors il va falloir attendre de savoir comment ils vont. On espère que Kevin (Inkelaar) va bien et qu’il va vite se remettre ».

N. EEKHOFF

Ziga HORVAT

Slovénie

Echappé - Leader du classement de la montagne

« C’était très dur, dès le début. Dans l’échappée, nous avons roulé à bloc. Avant le dernier tour, j’ai été victime de crampes et j’ai été obligé de le laisser partir (Mathias Norsgaard Jorgensen, NDLR). Ce n’était pas facile de le suivre, mais je me suis accroché (sourires). Avec 5’00” d’avance, j’espérais qu’on aille au bout tous les deux, bien sûr. J’aurais aimé l’accompagner jusqu’au bout, mais je me console avec ce maillot distinctif. On verra si je peux le garder, mais ce n’est pas sûr… Je suis déçu, mais je réessaierai. Demain (vendredi), sur le chrono, je risque de payer les efforts du jour, mais je vais tout donner pour l’équipe malgré tout ».

Z. HORVAT

Simon GUGLIELMI

France

« Un coureur a mis sa roue dans mon dérailleur à environ 18-19 kilomètres de l'arrivée. Je ne pouvais pas faire grand-chose. Pierre-Yves Châtelon m'a dit de rester calme, de prendre mon temps. J'ai eu un peu peur car je voyais pas mal de mecs lâchés, donc il y avait beaucoup de barrages. Je me sentais encore assez bien. J'ai réussi à rentrer.
Nous sommes remontés avec Clément Champoussin et Mathieu Burgaudeau pour essayer d'être placés et éviter les chutes. Je voulais essayer de faire le sprint quand même car ça allait assez bien. J'ai essayé de me replacer direct, mais il fallait vraiment être dans les 20 premiers. On se fait prendre dans une chute à 3,5 kilomètres de l'arrivée. C'était nerveux, on savait que ça allait tomber sur la première étape. Clément ne perd pas de temps, c'est l'essentiel. On aurait pu se faire mal. J'ai eu pas mal de petits contretemps aujourd'hui (jeudi). Il vaut mieux que ça arrive lors la première étape, ça aurait pu être pire, certains sont à l'hôpital. Pour ma part, je n'ai rien. Je suis opérationnel pour la suite ».

S. GUGLIELMI