Dylan Kowalski : « J’attends toujours un coup de fil »

Crédit photo Régis Garnier - VeloFotoPro

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Ce mardi, Dylan Kowalski a décroché son troisième succès de la saison, à l’occasion du Grand Prix de la Saint-Laurent (Elite Nationale). Le sociétaire du VC Rouen 76 a terminé l’épreuve main dans la main avec un autre ancien professionnel, son coéquipier Clément Saint-Martin. “On a fait une belle course. L’échappée est sortie dès le départ, sans nous. On est ressorti par la suite. Je suis rentré, puis Clément a fait de même. On s’est retrouvé à une bonne dizaine devant. Je suis reparti à trois tours de l’arrivée. Clément a parfaitement géré la situation dans le contre. Il a eu le temps de souffler avant de ressortir seul. Je l’ai attendu, puis on a fini tous les deux”, résume le lauréat, satisfait de s’imposer sur une épreuve pour costauds. “C’était une course dure, sous la flotte, avec 150 bornes, sur un circuit difficile”.

La satisfaction de cette victoire n’effacera tout de même pas complètement la frustration de ne pas avoir pu briller comme il l’espérait lors du KBE. 5e d’une étape, le Nordiste venait chercher autre chose. “J’attendais une victoire en Classe 2, mais il faudra repasser. Je ne suis pas certain que les équipes professionnelles soient interpellées par une place de 5. On ne retient que les vainqueurs. Mais dans l’ensemble, ce n’est pas si mal. Car le puncheur souhaite relativiser, et se satisfaire de ce qu’il a déjà réussi à réaliser cette année. Après un arrêt d’un an et demi… Je n’aurai pas grand-chose à regretter si je n’ai pas de contrat à la fin de l’année”.

PAS LE MOINDRE CONTACT

Bien qu’il en veuille toujours plus, Dylan Kowalski réalise en effet une saison de haute-volée. Pour preuve, sa 4e place actuelle au Challenge BBB-DirectVelo. “Cette place prouve une belle régularité. Il ne suffit pas de gagner deux courses pour être en haut du classement. J’ai plein de places d’honneur aussi. Si je peux monter sur le podium en fin d’année, ce serait encore mieux”, sourit-il. Le coureur de 25 ans ne désespère pas de repasser pro. “J’attends toujours un coup de fil, celui qui me donnerait le sourire. Pour le moment, je n’ai rien du tout, pas l’ombre d’une piste. Je garde quand même toujours mon téléphone près de moi, au cas où”.

Anxieux à l’idée de devoir peut-être faire une croix sur un retour chez les pros, Dylan Kowalski ne veut surtout pas que cette situation de stress l’empêche de performer en cette dernière partie de saison. “Il faut rester concentré sur la fin de saison, et continuer de gagner des courses. On est à la fois seulement, et déjà, en août. Il reste du temps”

 

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