Thomas Acosta : « Essayer de se faire voir »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Thomas Acosta joue à domicile à l'occasion des premières étapes du Tour de l'Avenir. Le coureur originaire de Dordogne, licencié à Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme et engagé sous les couleurs du comité Auvergne-Rhône-Alpes, a bien l'intention de se faire plaisir. Et ce après un début de saison particulièrement difficile. Le coureur de 21 ans s'est confié à DirectVelo avant le grand départ de ce jeudi.

DirectVelo : Que représente ta sélection au Tour de l'Avenir ?
Thomas Acosta : Ca fait plaisir surtout que je ne suis pas très loin de la maison. Ce vendredi, le contre-la-montre par équipes se dispute en Dordogne, à 30 minutes de chez moi et pareil pour la troisième étape.

Peut-on donc t'attendre les premiers jours ?
Comme je suis à domicile, ça me tient à cœur de me montrer sur les étapes. J'ai pu me préparer, je suis allé reconnaître quelques étapes, notamment la troisième. Le Kreiz Breizh Elites (2.2) était une bonne préparation pour le Tour de l'Avenir.

Qu’attends-tu de ce Tour de l'Avenir ?
Il faut rester modeste. Il faut essayer de se faire voir et on verra bien comment ça se passe. C'est ma première course avec des sélections nationales Espoirs. On sent quand même une pression particulière. Beaucoup de proches sont là. C'est quand même différent de d'habitude !

« ÇA VA MIEUX »

Quel regard portes-tu sur ta saison 2019 ?
Ça va mieux depuis deux-trois mois. J'ai eu un gros vide en début de saison. J'ai retrouvé le podium sur une étape du Tour du Beaujolais et j'ai eu des Top 10 en Elites. J'ai fait pas mal de travail pour l'équipe comme je me retrouve assez souvent devant. Dans le final, je me dévoue pour les leaders.

Comment expliques-tu ton début de saison compliqué ?
J'ai eu beaucoup de changements, j'ai eu du mal à m'adapter à la vie en appartement et à mon travail à côté. Là, j'ai repris en partie mes habitudes et je sens que ça va mieux. Depuis le Tour de la Vallée Montluçonnais, en mai, ça va mieux.

« C'ÉTAIT DUR À VIVRE »

Comment as-tu vécu la situation ?
C'était dur à vivre. Je n'avais pas de résultats, je déprimais un peu. J'étais loin des gens qui m'ont toujours suivi dans le vélo. Du coup, c'était assez compliqué. C'est pour ça que je suis revenu vivre en Dordogne. Des gens m'hébergent à Brive comme ça je n'ai que 3H40 depuis là-bas pour aller à Bourg-en-Bresse. Je fais les allers-retours assez souvent. Je m'organise assez bien. Avant de partir à Bourg, je m'arrête souvent à Brive et après je peux dormir à l'appartement du club la veille des gros départs. J'ai trouvé un bon compromis.

Qu’attends-tu de la fin de saison ?
J'ai envie de prouver des choses. J'ai envie de claquer une Elite. Au niveau de la tactique de course, il faut que je m'améliore encore un peu. Sur les courses par étapes où le général est déjà établi, j'ai ma carte à jouer lors de longues échappées. Je suis motivé pour la fin de saison.

 

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