Samuel Leroux, le lézard et la grenouille

Crédit photo Hugo Barthélémy - DirectVelo

Crédit photo Hugo Barthélémy - DirectVelo

En deux rallyes à deux jours d'intervalle, Samuel Leroux a fait le grand écart au niveau des températures. Jeudi sous le cagnard, le sociétaire de Natura4Ever-Roubaix Lille Métropole a animé le Grand Prix Cerami. Ce samedi, il était encore à l'attaque pour la première étape du Tour de Wallonie, sous la pluie, cette fois-ci.

« JE PRÉFÈRE LA PLUIE »

Passer d'une fournaise pour les lézards à la fête à la grenouille a pesé dans les jambes du coureur. "Je préfère la pluie mais aujourd'hui (samedi), j'étais poussif. Je n'ai sans doute pas récupéré de la chaleur. Mercredi, j'ai couru 4h30 sous 40°C. J'y ai cru dans le final mais dans les cinq-six derniers kilomètres, j'étais cramé et je le paie aujourd'hui (samedi)", dit-il à DirectVelo.

Pourtant, malgré le manque de sensations, le cycliste de 24 ans s'est retrouvé dans l'échappée principale de la journée. "Tout le monde devait y aller dans l'équipe. C'est ma huitième ou neuvième échappée de l'année. Je suis assez fort pour filtrer les échappées. Je me suis dit que j'allais être devant pour passer sans encombre les pavés sous la pluie", analyse-t-il.

« JE VAIS BIEN ME REPOSER »

Mais le peloton nerveux n'a pas laissé trop de champ aux échappés, Nicolai Nielsen, Edward Planckaert, Kevyn Ista et le Français. "Nous avons été repris après 120 kilomètres. J'ai crevé dans la dernière bosse mais je n'étais pas bien aujourd'hui". 

Dimanche, il ne faudra pas attendre Samuel Leroux de nouveau dans une échappée. "Je vais bien me reposer les prochains jours", assure-t-il.

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