Mauri Vansevenant des Pyrénées aux Alpes

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

La fidélité d'EFC-L&R-Vulsteke a été récompensée. Mauri Vansevenant a réussi là où Jacob Relaes, Bjarn Vanacker avaient échoué : rapporter le maillot jaune du Tour du Piémont Pyrénéen (voir le classement). Les hommes de Benny Engels y ont mis la manière avec deux victoires d'étapes (Celestin Leyman et Mauri Vansevenant) et une parfaite maîtrise le dernier jour. "Je suis très fier de mon équipe. On ne peut pas gagner sans courir en équipe. Les équipes françaises sont venues me féliciter de notre façon de courir. Et ce n'est jamais facile de gagner en France", apprécie le directeur sportif interrogé par DirectVelo.

Le matelas du maillot jaune était certes épais (4'58" sur le poursuivant le moins loin) mais il ne fallait pas s'endormir sur ses lauriers le dernier jour. "L'équipe était forte et nous avons pris la course dans le bons sens. Nous n'avons pas pris de risque en laissant trop d'avance non plus", relate le vainqueur final.

RECONNAISSANCES DU TOUR DE L'AVENIR

Les consignes de Benny Engels étaient claires. "Je leur ai dit de ne pas laisser une échappée de plus de douze coureurs car à six, c'est difficile de contrôler". Alors les EFC-L&R-Vulsteke ont donné un bon de sortie à onze fuyards. Mais ils ont contrôlé un peu trop au goût du DS. "Je leur ai dit de leur laisser plus de deux minutes pour ne pas encourager des contre-attaques". Dans le final quand le peloton s'est rapproché après un gros effort de Julien Lamy (Team U Cube 17), les ambitions des adversaires se réveillent. "A la fin de la course, j'étais tout seul pour me défendre et j'ai même dû attaquer par moments", indique le coureur de 20 ans.

A peine le maillot jaune du Tour du Piémont Pyrénéen enfilé, Mauri Vansevenant doit filer prendre un avion, direction les Alpes. "Je vais aller reconnaître les étapes du Tour de l'Avenir avec l'équipe de Belgique, informe-t-il, et ensuite j'irai au Tour du Val d'Aoste". Son directeur sportif apprécie d'être tombé sur un grimpeur, "car en Belgique on se découvre grimpeur par hasard. Mauri sait bien lire la course". Cette victoire renforce la vocation de l'équipe belge. "Les gars doivent apprendre leur métier chez nous et quand ça réussit, on est très content", savoure encore Benny Engels.

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