Grand Prix de Luneray : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Bryan Alaphilippe (Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys) a remporté, ce lundi, le Grand Prix des Artisans, Commerçants, Industriels et de la Municipalité de Luneray (Seine-Maritime), quatrième manche de la Coupe de France DN1. Après 180 kilomètres de course, il a devancé Maxime Jarnet (EC Saint-Etienne Loire) et Adrien Lagrée (Sojasun espoir-ACNC) .
Bryan Alaphilippe succède à Clément Orceau (Vendée U) au palmarès de la course. Retrouvez les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Matthieu GARNIER

5e

« Je vais m'en satisfaire, même si je ne cours pas pour terminer 5e. Après la manche de Coupe de France de Montbéliard où l'on était passés à côté avec l'équipe, on a fait une belle course. Aujourd'hui (lundi), c'était tout l'inverse de Montbéliard. En début de course, on a un peu pris le feu. On n'avait pas les bonnes jambes. On était mal en point. Rémi (Aubert) a fait le début de course et c'est ce qui nous a sauvés. Il a assumé le rôle des autres qui devaient le faire aussi. C'était parfait. Dans le final, tout le monde en avait marre. Quand je suis sorti avec les costauds, je me suis dit que ça allait aller au bout. Il fallait être malin, mais malheureusement Bryan Alaphilippe et d'autres sont rentrés de l'arrière. Il était costaud. Pour ma part, j'ai fait l'effort à un kilomètre de l'arrivée pour reprendre Nicolas Debeaumarché et Sten Van Gucht. Quand j'ai viré, j'étais troisième dans la roue de Van Gucht qui a lancé le sprint. Je pensais que c'était parfait, mais Alaphilippe m'a dépassé. Il avait des mecs dans la roue. C'est toujours bien de faire une 5e place en Coupe de France. Au départ, je n'étais pas confiant parce que j'avais une infection au mollet depuis quinze jours. Il faudra aller sur les autres manches avec la même motivation. Si aujourd'hui, j'ai terminé à cette place, c'est parce que j'ai été fort dans la tête. Pourtant, après 60 kilomètres, je n'aurais pas cru ça. Je prends les courses au jour le jour. Je suis un guerrier, ces conditions me plaisaient bien. Maintenant, je vais préparer les Championnats de France contre-la-montre et sur route. Pourquoi pas faire mieux ! ».

Portrait de Nicolas DEBEAUMARCHÉ

6e

« Le groupe ne s'entendait pas super bien. Van Gucht a attaqué dans la bosse. Tout le monde l'a suivi. Ça ne s'entendait plus du tout ensuite. On voyait le peloton se rapprocher. Un coureur de Villeneuve a essayé de partir à deux kilomètres de l'arrivée. J'ai ensuite vu une ouverture. Le mec dans ma roue n'était pas le plus fort de l'échappée. J'ai repris le mec de Villeneuve. J'ai contré direct mais je me suis écroulé avec le vent de face. Je finis 6e. C'est une déception. On met tout de même des points à la Coupe de France DN1, ça reste l'essentiel. Je me sens bien en ce moment, comme toute l’équipe. Sans Jérémy (Cabot), on montre qu’on arrive à s'en sortir. Le niveau de l’équipe est homogène ».

8e

« Il y avait dix ou douze coureurs devant et on avait Adrien (Lagrée) dans le coup. Avec Stylanios Farantakis, on s'est bien entendus pour le final. On s'est dit qu'il restait encore des points à aller chercher. On est revenus dans la roue du groupe à 300 mètres dans le dernier virage. J'ai vu qu'Adrien était bien placé. Je me suis dit que c'était une bonne chose. De mon côté, j'ai fait le sprint que je voulais faire. J'ai zigzagué entre les coureurs pour aller chercher la 8e place. Je ne suis pas déçu. Je pense que j'aurais pu gagner si on était rentrés plus tôt. Mais une Coupe de France, c'est une épreuve collective et non individuelle. C'est une super manche pour nous. On est contents. Hier, on a fait un bon Championnat de Bretagne avec Willy Artus qui termine 2e. En Coupe de France, on revient dans les dix premiers au classement général. Tout va bien ».



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