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CC Nogent-sur-Oise : « Ça donne envie »

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Le CC Nogent-sur-Oise a profité du Grand Prix Pays de Montbéliard pour grignoter des points en Coupe de France DN1. Désormais deuxième du classement avant d'aborder la 4e manche (voir ici), la formation picarde voit plus loin. Nicolas Louis, directeur sportif de l'équipe, fait le point sur ses ambitions avec DirectVelo avant le Grand Prix de Luneray.

DirectVelo : Le CC Nogent-sur-Oise occupe actuellement la 2e place de la Coupe de France !
Nicolas Louis : On a le sentiment d'avoir réussi notre entame en Coupe de France contrairement à nos mauvaises habitudes des saisons précédentes. C'est plutôt agréable à vivre comme situation, mais on sait que ça peut aller vite dans un sens comme dans l'autre vu que c'est très resserré au classement. Les dix premiers se tiennent en très peu de points. On garde les pieds sur terre et on va essayer de faire une manche complète.

De manière plus générale, cette place en Coupe de France démontre la belle dynamique du club...
Le CC Nogent-sur-Oise marche bien depuis le début de l'année. Le Challenge BBB-DirectVelo par équipes le prouve. Nous avons répondu présents sur de nombreux rendez-vous depuis le début de l'année. C'est valorisant. Ça montre que le travail des coureurs a été bien fait et que notre discours passe bien. On a mis l'accent sur l'aspect collectif. On a la preuve sur le terrain. On a la chance d'avoir des coureurs polyvalents et complémentaires. On a huit ou neuf coureurs capables de gagner des courses. On a également des périodes de forme étalée, ça nous permet de ne jamais miser sur le même coureur. C'est une force.

Que représente la Coupe de France pour l'équipe ?
Comme pour la majeure partie des équipes, la Coupe de France constitue un fil rouge, même si on sait qu'il y aura une réforme à la fin de l'année. Ça reste un gros rendez-vous révélateur du niveau d'une équipe. Tout le monde met quand même une belle équipe et les moyens au départ. La Coupe de France reste une vitrine. Ça reste le gros rendez-vous des meilleurs clubs amateurs français.

« IL PEUT TOUT SE PASSER »

L'objectif sera-t-il de viser plus haut en vue des prochaines manches ?
L'objectif initial était de faire Top 5. On reste sur les mêmes bases, mais ça peut aller vite dans un sens comme dans l'autre. À Luneray, l'objectif est de rester dans les dix premiers pour pouvoir envoyer six coureurs au Championnat de France qui arrive très rapidement. Pour l'instant, le club est deuxième. Ça donne envie ! On a gagné la Coupe de France par deux fois par le passé donc pourquoi pas aller mettre la balle au fond pour cette dernière édition...

Dans quel état d'esprit prenez-vous le départ du Grand Prix de Luneray ?
Il ne faudra pas se faire avoir. On a vu que c'était possible d'avoir une équipe très forte et de passer au travers. Rentrer dans les vingt premiers, ce n'est pas forcément évident, surtout sur un circuit aléatoire comme Luneray. On va prendre le départ de la manche avec application, mais en s’ôtant de notre tête le classement actuel.

À quoi peut-on s'attendre sur le circuit de Luneray ?
Il peut tout se passer ! C'est très difficile à cataloguer. Tout le monde a encore en tête la manière dont la course a été courue l'année dernière. Mais peut-être que ça sera une course totalement différente avec des attaques. À Montbéliard, on a eu une très belle course. On a vu que tout le monde avait envie de jouer. C'était une course usante. On aura peut-être un match retour à Luneray. Le circuit se prête à la bagarre. Les conditions météos vont faire évoluer la course par rapport à 2018. J'aimerais autant une course de mouvements, mais on s'adaptera. On a une équipe capable de jouer sur tous les terrains.

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