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A Montbéliard, les Loups sortent du bois

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Le bonheur est grand pour le VC Villefranche Beaujolais. Après deux premières manches difficiles, les Rhodaniens ont dominé ce jeudi le Grand Prix Pays de Montbéliard. Eddy Finé s'est imposé sur ce troisième rendez-vous de la Coupe de France DN1, son coéquipier Sten Van Gucht a pris la 4e position (voir le classement). Le club du Beaujolais passe ainsi de la 18e à la 3e place (voir ici). Il a surtout remporté la première manche de Coupe de France DN1 de son histoire. "Cette manche était celle qui nous correspondait le plus, estime Sébastien Hoareau. Nous ne voulions pas la rater. Les mecs ont fait le boulot. Ils ont eu un esprit d'équipe".

Le directeur sportif tient à souligner le travail de l'ensemble de ses coureurs. "Tao (Quemere) a fait toute la course devant même s'il savait qu'il n'allait pas finir dans les points. Mais son boulot a aidé à tout le monde. Alexandre Delettre a repris un groupe de contre à un moment. Tout le monde a été actif. Loïc Rolland a été placé dans le peloton. Gabin (Finé) s'est occupé à merveille de son frère pour le placer à tous les pieds de bosse. Tout ce qu'on a voulu mettre en place, ça a marché. Quand c'est récompensé comme ça, c'est bien car les garçons vont prendre encore plus confiance et ça va tourner dans l'équipe".

STEN VAN GUCHT DE RETOUR AU PREMIER PLAN

Promus en DN1, les Loups de Villefranche ont connu une première partie de saison compliquée. "Les deux premières manches de Coupe de France se sont quasiment joué au sprint à part Paris-Mantes où ça a été un peu décousu. Notre sprinteur Kévin Boyer n'était pas là, il a eu des problèmes de genou. Sten Van Gucht a eu des problèmes de dos, il revient tout juste. Sten est quelqu'un qui compte beaucoup".

Le Belge, récent vainqueur du Tour de la Vallée Montluçonnaise, a été impressionnant sur le circuit tracé autour de Longevelle-sur-Doubs. "Je n'ai jamais laissé un groupe sortir, rapporte-t-il. Dans la montée, soit j'ai durci moi-même, soit j'ai demandé à des coéquipiers de le faire. Avec Eddy (Finé), on pouvait gagner. On a parfaitement joué le coup. À chaque fois que je bougeais, Cabot bougeait également. J'ai donc dit à Eddy d'y aller. Ils sont sortis à trois. Je sentais que j'avais une force de « fou », même en fin de course. J'aurais pu faire le jump, mais je ne l'ai pas fait et je suis resté avec Cabot. J'ai attendu le dernier kilomètre pour attaquer et assurer la 4e place".

« SI ON A CETTE CONFIANCE-LA... »

Le Flamand est le symbole d'un VCVB retrouvé. "Nous n'étions pas très inquiets dans l'équipe, mais on commençait à s'impatienter un peu quand même en ce mois de mai, reconnaît Sébastien Hoareau. Maintenant, ça y est, on est en train de mettre toute l'équipe en place. On peut commencer à vraiment peser sur les courses et à faire des stratégies qui peuvent marcher comme à Montbéliard".

Voilà donc les hommes à la tenue blanche -sur la Coupe de France DN1- en 3e position de l'épreuve. La quatrième manche, le Grand Prix de Luneray, aura lieu dès le 10 juin prochain. Le club rhodanien s'y rendra pour la première fois. "Ça sera un circuit beaucoup plus aléatoire. Tout va dépendre un peu du vent. C'est beaucoup moins dur physiquement. Si on a cette confiance-là... Un cycliste quand il marche, il marche de partout. Il faudra faire tourner un peu et essayer d'arriver avec une équipe fraîche dans la tête et motivée. C'est bien que tout le monde arrive en forme", conclut Sébastien Hoareau.

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