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Au Vendée U, la Coupe de France passe encore au second plan

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Cette année encore, le Vendée U ne fait pas des manches de Coupe de France DN1 une véritable priorité. Pour autant, les rouge-et-blanc alignent une équipe alléchante et très complète sur la troisième manche de la compétition, le Grand Prix Pays de Montbéliard, ce jeudi, alors qu'un deuxième front sera aligné sur Paris-Roubaix Espoirs, disputé trois jours plus tard. DirectVelo fait le point sur le début de saison des Vendéens, avec l'un des directeurs sportifs, Damien Pommereau.

DirectVelo : Comment l’équipe aborde-t-elle cette troisième manche de Coupe de France DN1 ?
Damien Pommereau : (Rires). Normalement. Vous savez ce que l’on pense de la Coupe de France… Si on passe à côté, ce ne sera pas une catastrophe, même si on sera ambitieux, comme toujours.

Pourquoi accorder si peu d’importance à la Coupe de France ?
C’est simplement que la priorité pour nous ce week-end, ça reste Paris-Roubaix Espoirs. Cette année, nous avons fait le choix de ne faire doubler aucun coureur sur les deux épreuves. Du coup, entre les coureurs qui ne sont plus Espoirs et ceux qui ne sont pas intéressés par Paris-Roubaix, ou qui au contraire voulaient vraiment y être, les sélections ont vite été faites. Pour ce qui est de l’importance de la Coupe de France… Qu’est-ce qu’apporte une victoire finale en Coupe de France pour un club aujourd’hui ? Rien. Il faut revoir l’intérêt de cette compétition. Puis en plus, avec la réforme à venir et la fin du système des montées et descentes, cela fait encore un intérêt sportif en moins… Pour être en DN1, ça se fera uniquement sur dossier. Il y a plein de courses plus prestigieuses que les manches de la Coupe de France au calendrier.

L’an passé, l’équipe était passée à côté au Grand Prix Pays de Montbéliard…
(Rires). Oui, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais il faut avouer que la Coupe de France n’avait vraiment pas tout notre intérêt l’an dernier et sur cette manche, je me souviens que l’on avait fait un zéro pointé. Cette fois-ci, on portera quand même un petit peu plus attention à ce Grand Prix de Montbéliard.

« ON NE COURT PAS APRÈS LE PLUS GRAND NOMBRE DE VICTOIRES »

Oublions l’étiquette Coupe de France et parlons simplement de ce Grand Prix Pays de Montbéliard. Quelles seront les forces de ton groupe sur cette épreuve ?
On a un groupe solide et on prendra le départ clairement pour gagner. Le circuit semble moins exigeant que l’an passé. Il y aura plus de parties pour “récupérer”. Les gars que l’on envoie sur place sont en forme et aptes à passer les difficultés du parcours. Avec Pijourlet, Gaillard, Jousseaume, Maître… Cela fait autant de possibilités de jouer la victoire. On parle quand même de garçons qui sont potentiellement aux portes du professionnalisme. Clément (Orceau) ne trouvera pas forcément un parcours qui lui convient très bien, mais on ne sait jamais. Il pourra aussi aider l’équipe. Alan (Jousseaume) sort d’une bonne Ronde de l’Isard. Il marche bien. On est ambitieux mais encore une fois, si on ne gagne pas, on ne va pas en faire une montagne. Ce n’est pas un objectif majeur.

Plus généralement, que penses-tu de la première partie de saison de tes coureurs ?
C’est mitigé. Il y a eu pas mal de satisfactions et à côté de ça, nous n’avons pas été épargnés par les blessures, et c’est la troisième saison consécutive que cette situation nous arrive. Quand il faut faire avec trois-quatre blessés, et un Thomas Bonnet qui est focalisé à 90% sur le VTT, on est parfois limité en terme d’effectif, et les gars doivent beaucoup enchaîner. On a notamment été en difficulté lorsqu’il a fallu faire trois fronts sur Paris-Mantes, le Triptyque des Monts-et-Châteaux et le Tour du Maroc. C’est passé difficilement (sourires).

En terme de résultats bruts, es-tu satisfait ?
Comme tous les ans, on ne court pas spécialement après le plus grand nombre de victoires possible. On attend de nos coureurs d’autres choses : un certain comportement et des progrès dans plein de secteurs. Notre but, c’est de voir nos coureurs évoluer. Quand on voit ce qu’a fait Donavan Grondin ces dernières semaines, par exemple, c’est très réjouissant. Samuel Thibaud est très important dans le groupe, déjà, pour un Espoir 1, lui aussi. C’est super intéressant pour l’avenir. Ces garçons profitent déjà de la dynamique du Vendée U.

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