Plus de circuits locaux au Tour de Namur

Crédit photo Arnaud Guillaume

Crédit photo Arnaud Guillaume

Les étapes du Tour de la Province de Namur 2019 (2.12) ont été dévoilées  (lire ici) en marge de l'Assemblée Générale du club organisateur, le Royal Namur Vélo. Son président, Christian Bouillot, a donné quelques précisions à DirectVelo quant à la prochaine édition de sa course à étapes.

LE PARCOURS EN DÉTAIL

1ère étape (mercredi 7 août) : Bièvre - Vresse-sur-Semois

"C'est la traditionnelle étape des Ardennes. Elle sera bien sûr très vallonnée comme à chaque fois. Le choix de la placer en premier est totalement aléatoire et indépendant de notre volonté. Un passage est prévu à Gedinne puisqu'une convention existe entre ces trois communes".

2e étape (jeudi 8 août) : Lesve (Profondeville) - Florennes

"Ce sera une étape classique de la Province de Namur. Une arrivée au sprint pourrait y avoir lieu, qu'il soit massif ou en petit groupe".

3e étape (vendredi 9 août) : Couvin - Rochefort

"Le circuit final va faire mal aux pattes. Le tracé empruntera une grande partie du parcours de l'ancien Mémorial Letêcheur. Les coureurs auront un véritable mur à franchir à deux reprises. L'arrivée n'aura pas lieu en face du vélodrome de Jemelle, mais en centre-ville de Rochefort".

4e étape (samedi 10 août) : Doische - Doische

"Il n'y aura qu'une étape ce jour-là, donc nous avons décidé de dessiner un contre-la-montre individuel assez long (de 25 à 30 kilomètres). Cela permettra à certains de reprendre un peu de temps, même si je pense que les écarts seront déjà faits. Pour moi, un tour sans chrono, ce n'est pas tout à fait une course à étapes. Et en plus, les équipes sont demandeuses, surtout les directeurs sportifs".

5e étape (dimanche 11 août) : Jemeppe-sur-Sambre - Citadelle de Namur

"C'est la dernière étape habituelle. Seul changement : nous devons éviter le Nord-Est de la Province et la région d'Eghezée".

PLUS DE CIRCUITS

Pour diverses raisons, Christian Bouillot indique que davantage de circuits seront parcourus autour des villes de départ et d'arrivée : "Cela facilite bien entendu le placement des signaleurs". Alors, peut-on s'attendre à une double ascension de la Citadelle de Namur, en guise d'apothéose ? "Non, ce n'est pas du tout envisageable", répond clairement l'organisateur. "Le trafic est dense. C'est impensable de devoir bloquer deux fois certains véhicules. Namur, c'est quand même une grande ville. Même avec un seul passage, les services de police nous ont demandé de ne pas bloquer trop longtemps" explique-t-il. "C'est pourquoi les coureurs qui seront distancés au délà de la file des directeurs sportifs seront automatiquement mis hors-course".

DE PLUS EN PLUS DIFFICILE D'ORGANISER

Les organisateurs du Tour de la Province de Namur a de plus en plus de mal à mettre sur pied son épreuve. "C'est toujours une histoire de finances", précise Christian Bouillot. Plusieurs paramètres entrent en compte : "Il y a notamment la hausse des prix des licences d'organisation et le problème des signaleurs. Il m'en faut 150 par jour et si je veux en avoir en suffisance, je vais devoir les payer" admet-t-il. "Je trouve la situation exagérée : quelqu'un sort de son domicile, joue son rôle de signaleur pendant vingt minutes et demande de l'argent... Hélas, je dois m'y résoudre, c'est la mentalité d'aujourd'hui" ajoute le dirigeant du club organisateur, aussi, de quelques courses de jeunes.

L'histoire du Tour de Namur, commencée il y a plus de 70 ans, risque de s'arrêter dans peu de temps. "Concernant les prochaines éditions, hélas, je n'ai pas bon espoir... Je ne souhaite pourtant qu'une chose : que le Tour continue, encore et encore" conclut Christian Bouillot, qui est toujours à la recherche d'un repreneur.

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