Clément Champoussin n’avait « plus de repères »

Crédit photo Elen Rius - Ronde de l'Isard

Crédit photo Elen Rius - Ronde de l'Isard

Clément Champoussin semble monter en puissance sur la Ronde de l’Isard. 8e à l’occasion de la première grande bataille pyrénéenne vendredi, le sociétaire du Chambéry CF a fait bien mieux encore ce samedi, en décrochant la 3e place, derrière l’intenable duo italo-norvégien composé d’Andrea Bagioli - double vainqueur d’étape et maillot jaune - et d’Andreas Leknessund (voir classements). Pour cette troisième journée de course, le coureur de 20 ans a encore dû se battre contre les éléments : la pluie, le vent, le froid... Et même la neige, sur les hauteurs du Col de Pailhères. “C’était très dur, avec cette pluie. Le parcours était exigeant. C’était difficile toute la journée, puis le dernier col a fait la sélection. Comme Nico (Prodhomme) était devant, on n’a pas eu à rouler derrière. Dans le dernier col, je me suis retrouvé intercalé entre les deux groupes car j’y suis allé un peu trop tard. Je me suis retrouvé en troisième position et j’ai réussi à maintenir ma place jusqu’à l’arrivée. C’est pas mal”, synthétisait-il quelques minutes après l’arrivée pour DirectVelo.

UNE DESCENTE SANS PRISE DE RISQUE EXCESSIVE

Dans une dernière descente qu’il n’a pas trouvé “très technique”, Clément Champoussin a préféré assurer sa troisième place et ne pas prendre de risques excessifs. “Il y avait des virages, mais ce n’était pas de grandes enfilades. J’ai fait une descente propre”. L’Espoir 3 ne savait plus vraiment où il en était dans le final, la faute notamment à une erreur d’aiguillage après une cinquantaine de kilomètres de course. “Je ne connaissais pas du tout l’arrivée. Sur le profil, j’avais l’impression que le final montait un peu plus que ça. Je n’avais plus vraiment de repères car on s’était perdu en cours d’étape et du coup, le kilométrage indiqué sur mon compteur n’était plus le bon. Je n’étais pas sûr du nombre de kilomètres qu’il restait mais ça allait, finalement, c’est passé vite”. Le 5e du dernier Tour de l’Avenir espère pouvoir terminer l’épreuve sur une nouvelle bonne note, ce dimanche, à l’occasion de la 4e et dernière étape. “Ce sera dur mais cette fois-ci, le dernier col sera situé assez loin de l’arrivée. J’espère qu’il ne pleuvra pas car depuis deux jours, on se fait rincer tout au long de la course”.

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