Alexis Renard n’est pas mécontent de son Tour d’Eure-et-Loir. Ce dimanche, le Breton a en effet terminé l’épreuve de Classe 2 à la 11e position du classement général final après avoir fait la course, notamment lors de la journée de samedi (voir classements). “Je n’ai pas à me plaindre de mon week-end, ça allait. J’aurais aimé que l’échappée aille au bout le deuxième jour, ça aurait pu faire un résultat très intéressant”, synthétise le coureur de Côtes d’Armor-Marie Morin-Véranda Rideau. “Le premier jour, on comptait rouler pour Itamar (Einhorn) mais il a été bloqué par une chute en bas de la dernière bosse. Du coup, j’ai essayé de jouer ma carte. J’ai fait comme je le pouvais mais je suis arrivé mal placé dans le final, et c’était de ma faute. Le lendemain, je n’avais pas forcément prévu de prendre l’échappée mais un gros groupe est sorti, alors j’ai suivi. J’en ai profité pour prendre deux fois des bonifications et le maillot des grimpeurs. C’était une bonne journée à l’avant. On aurait pu aller au bout”, insiste-t-il auprès de DirectVelo.

SURPRIS DU SCÉNARIO

Ce dimanche, à l’occasion de l’ultime journée de course, la formation costarmoricaine a “loupé le bon coup”, qui, cette fois-ci, est allé au bout. “En cours d’étape, j’ai vu les équipes s’organiser pour rentrer, alors je ne me suis pas trop affolé. Mais au final, on n’a jamais pu rentrer. Je ne comprends pas trop la tactique de certaines équipes. C’est spécial”, préfère sourire celui qui fêtera ses 20 ans le 1er juin. “Finalement, cette course s’est beaucoup jouée sur la tactique, et sur les bonifications. C’est assez serré. Je termine d’ailleurs à égalité de temps avec les deux coureurs qui me précèdent”, tient-il à souligner, après avoir analysé attentivement le classement.

LE TOUR DE BRETAGNE EST DIGÉRÉ

Satisfait de sa condition, Alexis Renard est rassuré, lui qui concède avoir connu “un petit coup de mou” après le Tour de Bretagne. “La remise en route a été difficile. Mais il fallait passer par là”. Alors qu’il considère avoir été “en manque de résultats”, le jeune espoir sait qu’il “ne peut pas peser sur les courses tous les week-ends”. Et fait avec. “Mentalement, ce n’est pas toujours simple de subir, de sentir que l’on est en retrait. On a le sentiment de ne servir à rien sur certaines courses. Alors, quand les sensations reviennent, ça soulage”. Toujours ambitieux, il va désormais se tourner vers le Grand Prix de Montbéliard, troisième manche de la Coupe de France DN1. “J’irai là-bas pour gagner !”, lâche-t-il, toujours aussi ambitieux, en rigolant.