Troisième du sprint au Grand Prix Criquielion, Ziga Jerman - à droite sur la photo - semblait marqué par l'effort. "C'était ma course de reprise. C'était loin d'être facile", déclare le sociétaire de Groupama-FDJ Continental. Il faut dire que les coureurs n'ont pas débranché sur les 193 kilomètres disputés à une allure de 44,85 km/h, la moyenne la plus élévée depuis 2014 (45,53 km/h). "J'avais de mauvaises jambes toute la journée. Dans la dernière heure, c'était mieux".

Du coup, l'Espoir 3 année a tenté sa chance dans la dernière montée du Denderoordberg. "Je suis sorti en compagnie d'une vingtaine de coureurs mais le peloton nous a repris à trois kilomètres de l'arrivée. J'ai ensuite fait de mon mieux au sprint mais je n'étais plus assez frais. Faire troisième, ce n'est pas mal", apprécie le récent 2e de Entre Brenne et Montmorillonnais (1.2).

« LES CLASSIQUES BELGES ME CONVIENNENT »

Un Slovène sur un podium d'une course UCI, cela commence à devenir une habitude. Ce week-end, la Slovénie a dominé. Primoz Roglic a remporté le contre-la-montre du Giro et Tadej Pogacar a remporté le Tour de Californie. "Ce sont des sources d'inspiration. Tadej est un coureur hors du commun. Il n'est pas normal. J'étais dans la même équipe que lui l'an passé. Il a quasiment fait un sans-faute. J'étais sûr qu'il allait exploser en WorldTour. Nous ne sommes pas beaucoup dans le peloton mais il y a de la qualité en Slovénie. Quand tu le vois briller au plus haut niveau, cela te motive à en faire autant, à commencer ce dimanche ici à Deux-Acren."

Le vainqueur de la Kattekoers 2018 est-il promis à un avenir similaire ? "Je n'ai pas le même profil que Primoz et Tadej mais j'aimerai en tout cas connaitre une évolution identique. J'adore les Classiques en Belgique. Ces épreuves me conviennent." Son prochain grand objectif est Paris-Roubaix Espoirs. Il se tournera ensuite vers la Course de la Paix.