Louis Pijourlet : « J’étais soulagé d’être au départ »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Louis Pijourlet tient son premier succès de la saison, et sa première victoire sur un contre-la-montre en Elites, lui qui avait notamment terminé plusieurs fois sur le podium de Championnats régionaux de la discipline, par le passé. Ce mardi matin, le sociétaire du Vendée U s’est en effet montré le plus rapide sur les 12,9 kilomètres de course autour de Gouesnou, dans le Finistère, lors de la 3e étape de l'Essor breton (voir classements). Le pistard de 23 ans, Champion de France de la course aux points l’an passé, signe ainsi son retour au premier plan, après s’être cassé le bassin et deux côtes sur la piste de Genève en novembre dernier. Il est revenu sur ce succès auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Te voilà de retour au premier plan !
Louis Pijourlet : Ça fait du bien ! Le début de cet Essor breton a été difficile, alors j’attendais avec impatience de disputer ce chrono, sur lequel j’avais hâte de me faire plaisir. Je ne m’étais pas fait plaisir du tout sur les deux premières journées de course. J’étais soulagé d’être au départ de ce chrono, et de pouvoir m’exprimer.

Te considérais-tu comme le favori au départ ce matin ?
Il fallait avoir de la force. Je n’abordais pas ce chrono dans la tête d’un favori. C’est le genre d’idée que j’essaie d’éviter avant de me lancer dans un chrono. Je suis plus dans l’idée d’être content de ce que je fais. La sanction tombe ensuite avec le chrono. L’important, c’est de se faire plaisir et normalement, tu es toujours à ta place sur un chrono.

« ÇA SE FAISAIT DANS LA TÊTE »

Comment fallait-il gérer ce contre-la-montre ?
Seize minutes, c’est un effort court. Il ne fallait pas perdre de temps. C’était rapide au début. Le vent s’est levé tout au long de la matinée. Avec ce départ vent de dos, il fallait être capable de vite tourner les jambes, en étant tout à droite. Puis ensuite, on avait une partie en faux-plat, avec vent défavorable. Dans cette partie-là, c’est plutôt le physique qui parlait. J’ai eu la chance de rattraper un coureur dans les deux-trois derniers kilomètres, ce qui m’a apporté un point de mire. Je savais que je n’allais pas être loin de la gagne. Sur la fin, ça se faisait dans la tête. Il fallait réussir à avoir de la force, et j’ai bénéficié des jours de course accumulés sur le Tour du Maroc.  

Les écarts sont importants et tu prends d’ailleurs possession du maillot de leader...
J’ai bêtement pris une cassure de quatre secondes hier (lundi). Ça réduit de moitié mon avantage au général aujourd’hui (mardi). C’est pénible. Cela dit, je ne m’attendais pas à prendre le maillot. Je me disais qu’il y aurait au moins un des coureurs à 32 secondes ce matin qui prendrait le maillot, mais ce n’est pas le cas. Dans l’équipe, on a la chance d’avoir plusieurs coureurs placés. Il ne faut pas que le général nous échappe, mais d’un point de vue général plus qu’individuel. 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Louis PIJOURLET