Pierre Almeida : « J'aime bien séparer les deux »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Pierre Almeida est désormais un garçon expérimenté du peloton amateur. Le sociétaire du Team Pro Immo Nicolas Roux est devenu au fil des années un élément important au sein du collectif du club auvergnat. A l'issue du Grand Prix de Vougy, où il a pris la 5e place ce lundi, DirectVelo a fait le point avec le coureur de bientôt 27 ans.

DirectVelo : Quel était ton sentiment, lundi, à l'issue du Grand Prix de Vougy ?
Pierre Almeida : La journée a été bonne. Nous étions sept coureurs de l’équipe au départ et nous arrivons à en mettre deux sur dix dans l'échappée (avec Sébastien Fournet-Fayard, NDLR). Seul Bourg-en-Bresse avait plus de coureurs mais ils en ont perdu un assez rapidement. Je n'avais pas prévu de m'échapper. Je sortais du Tour de Saône-et-Loire. L'étape du dimanche avait été rapide. Je ne savais donc pas les sensations que j'allais avoir à Vougy mais nous avons eu l'ouverture assez tôt. Une fois devant, on a essayé de faire le break rapidement. Globalement, nous nous sommes bien entendus. Tout s'est joué dans la dernière montée de Parras. Le gars de Roanne (Fabien Rondeau) était vraiment fort. Nous ne l'avons pas repris. Je suis arrivé pour la quatrième place. Nous terminons 2e et 5e... C'était une bonne journée.

« DU VÉLO-PLAISIR »

Tu réponds encore présent cette saison !
Je prends vraiment du plaisir au sein du Team Pro Immo Nicolas Roux. Je suis arrivé en 2015, avec Sylvain Georges. J'ai depuis toujours eu des bons copains dans l’équipe. C'est du vélo-plaisir. On se voit la semaine sur et en dehors du vélo. Nicolas Roux a créé une petite famille. Je suis content d'aller sur les courses.

Et ça marche sur le vélo...
C'est un tout. L'ambiance est plus maussade quand ça ne marche pas sur le vélo. Quand ça va bien, il y a une émulation. Il y a beaucoup de victoires et ça tire tout le groupe vers le haut.

« JE NE REGARDE PAS LES CLASSSEMENTS »

A Vougy, tu disais ne pas connaître l'identité de tes compagnons d'échappée excepté Paul Sauvage. Comment l'expliques-tu ?
Je ne regarde pas les classements ! J'adore pratiquer mais par exemple je regarde peu les courses à la télévision. J'aime bien l'ambiance mais je ne veux pas forcément vivre le vélo. J'ai ma vie à côté. J'aime bien séparer les deux. On fait beaucoup de déplacements, de courses et d'entraînements dans l'année alors je préfère déconnecter en dehors.

Combien de temps t'imagines-tu encore coureur ?
Je continuerai le vélo jusqu’au jour où j'en aurai marre. Je me connais, je peux arrêter la compétition du jour au lendemain. Ça peut être pour plusieurs raisons : si ça devient trop dur, si ça marche moins bien ou simplement si j'ai envie de passer à autre chose. Mais j'adore rouler alors je continuerai les petites sorties. A Clermont-Ferrand, il y a un petit groupe avec Max Roger, Sylvain Georges ou Théo Vimpère quand on le voit. Ils ont arrêté la compétition mais ils sont toujours là. Il y a une bonne ambiance et une bonne émulation dans notre groupe. C'est une petite famille, toujours unie.

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