Annemiek Van Vleuten s’est tenue à son plan

Décidément, Annemiek Van Vleuten est abonnée aux 2e places depuis plusieurs semaines. Déjà 2e du Tour des Flandres puis 2e de l’Amstel Gold Race dimanche dernier, elle a une nouvelle fois dû se contenter de cette place de première dauphine lors de la Flèche Wallonne, s'inclinant face à la désormais quintuple lauréate de l'épreuve, sa compatriote Anna Van der Breggen (voir classement). “Je me comporte de mieux en mieux sur cette Flèche Wallonne, tous les ans. Je reviendrai l’année prochaine ! Je ne suis pas déçue de ma deuxième place, je ne peux pas être déçue”, tenait-elle malgré tout à préciser en haut du Mur de Huy, au micro de DirectVelo.

“Les filles ont fait un superbe travail pour moi dans le final. Je n’ai rien eu à faire jusqu’au pied du Mur de Huy. Je pense en particulier à Amanda Spratt qui s’est totalement sacrifiée pour moi. Elle a mené un très bon tempo au pied du Mur. Suivant le scénario de la course, elle aurait pu prendre une échappée durant la journée mais finalement, ça ne s’est pas fait comme ça”, relate la double Championne du Monde du contre-la-montre en titre.

« JE MISAIS SUR LES 200 DERNIERS MÈTRES »

Lorsque les premières offensives ont été lancées dans le Mur de Huy, la Néerlandaise a préféré ne pas s’affoler. Comme prévu. “Il y a des filles qui attaquent de façon très explosive, comme Katarzyna Niewiadoma l’a fait dans le Cauberg sur l’Amstel. Avant la course, je m’étais promise que si une fille attaquait de façon très violente comme cela, il ne fallait pas que j’essaie de sauter dans la roue, mais plutôt que j’essaie de rentrer tranquillement, à mon rythme”. Même dans le feu de l’action, la sociétaire de la formation Mitchelton-Scott s’est donc tenue à son plan. “Je n’ai pas l’explosivité de certaines. Je savais que Marianne (Vos) était elle aussi plus explosive que moi et qu’il ne fallait pas s’enflammer”.

Dans les toutes dernières pentes, la lauréate du Tour d’Italie 2018 s’est arrachée pour aller chercher cette place sur le podium. “Je misais sur les 200 derniers mètres pour que la différence se fasse. Je connais assez bien ce final pour savoir que rien n’est joué jusqu’à la ligne d’arrivée. Tu peux vraiment t’écrouler dans les derniers mètres et les positions peuvent évoluer au dernier moment”.

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