Kevin Vermaerke, le boxeur : Puncheur plutôt que grimpeur
Crédit photo Joeri De Coninck
Le Biélorusse Branislau Samoilau, le Letton Raivis Belohvoščiks et l'Américain Kevin Vermaerke n'ont sur le papier rien en commun. Pourtant, ils sont les seuls à avoir remporté Liège-Bastogne-Liège Espoirs dans leur première année dans la catégorie des moins de 23 ans, le tout en 34 éditions. Après Logan Owen, Kevin Vermaerke est devenu ce samedi le deuxième Américain à s'inscrire au palmarès de la Classique belge. Un vent de fraicheur a soufflé sur Liège-Bastogne-Liège Espoirs. Nouveau final, nouvelle découverte avec ce vainqueur surprise. "Je suis le premier surpris de ce succès", indique-t-il humblement à DirectVelo.
Son directeur sportif Koos Moerenhout était moins étonné. "C'est clair qu'il ne faisait pas partie des favoris cités au départ. Nous savions qu'il avait des qualités. Autrement, il ne serait pas dans l'équipe. Je suis juste épaté par la précocité de l'explosion de son talent. Il a ce soupçon de classe qui fait la différence entre un bon et un très bon coureur", souligne-t-il.
NÉ EN AFRIQUE DU SUD D'UN PÈRE BELGE
D'où vient ce Kevin Vermaerke ? "Certainement pas de nulle part. Il a fait 8e du Championnat du Monde Juniors à Innsbruck. Ses prestations ont été éclipsées par celle de Remco Evenepoel qui écraisait la catégorie", explique le manager général Axel Merckx. Chez les Juniors, Kevin Vermaeke a évolué dans l'équipe Lux Development, la référence aux Etats-Unis et un vivier de recrutement pour le fils d'Eddy Merckx. En Junior 1, il se classe 7e d'Aubel-Thimister-La Gleize. En Junior 2, il remporte l'Omloop der Maasvallei aux Pays-Bas avant de prendre la 10e place du Saarland Trofeo en Coupe des Nations. Par ailleurs, il s'est également classé 12e du Tour du Pays de Vaud.
Dans les prochaines semaines, The Boxer sera au Tour du Yorkshire avant de participer au Tour d'Italie Espoirs. "Je vais le tester sur le Giro pour voir comment il va gérer dix jours de course. Je vais aligner une équipe très jeune là-bas pour qu'ils apprennent le métier. Nous ne mettrons aucune pression sur nos coureurs durant cette épreuve."
Son directeur sportif Koos Moerenhout était moins étonné. "C'est clair qu'il ne faisait pas partie des favoris cités au départ. Nous savions qu'il avait des qualités. Autrement, il ne serait pas dans l'équipe. Je suis juste épaté par la précocité de l'explosion de son talent. Il a ce soupçon de classe qui fait la différence entre un bon et un très bon coureur", souligne-t-il.
NÉ EN AFRIQUE DU SUD D'UN PÈRE BELGE
D'où vient ce Kevin Vermaerke ? "Certainement pas de nulle part. Il a fait 8e du Championnat du Monde Juniors à Innsbruck. Ses prestations ont été éclipsées par celle de Remco Evenepoel qui écraisait la catégorie", explique le manager général Axel Merckx. Chez les Juniors, Kevin Vermaeke a évolué dans l'équipe Lux Development, la référence aux Etats-Unis et un vivier de recrutement pour le fils d'Eddy Merckx. En Junior 1, il se classe 7e d'Aubel-Thimister-La Gleize. En Junior 2, il remporte l'Omloop der Maasvallei aux Pays-Bas avant de prendre la 10e place du Saarland Trofeo en Coupe des Nations. Par ailleurs, il s'est également classé 12e du Tour du Pays de Vaud.
Né à Johannesburg en Afrique du Sud, Kevin Vermaerke a rapidement migré vers les Etats-Unis où il a commencé le vélo de compétition à 14 ans. Il a fait ses classes dans le VTT. En 2017, il est Champion national Juniors de cross-country avant de prendre un sérieux virage vers la route. Chez les Vermaerke, le cyclisme est une affaire de famille. Son père belge Anthon a roulé à un bon niveau chez les Juniors. Il a notamment remporté Liège-La Gleize, course de référence chez les moins de 19 ans. Il s'est également emparé d'argent au Championnat du Monde Juniors en poursuite individuelle devant un certain George Hincapie. "J'ai roulé contre son père. Je connais donc bien la famille", se rappelle le Néerlandais Koos Moerenhout. Cette saison, Kevin Vermaeke séjourne dans une famille d'accueil à Grotenberge près de Zottegem.
TRÈS MUSCLÉ POUR SON ÂGE
Les connaisseurs du cyclisme américain vous diront que Kevin Vermaeke arrivait en forme à Liège Espoirs. En effet, il s'est classé deuxième au mois de mars de la Redlands Bicycle Classic, une épreuve par étapes de cinq jours dont Chris Horner est le recordman de victoires (4). "Il a remporté la deuxième étape et il a perdu le maillot jaune le dernier jour sur chute. Il avait déjà fait bonne impression", rappelle Axel Merckx.
Huitième l'an passé à Innsbruck et lauréat de la Doyenne Espoirs, Kevin Vermaeke passe donc bien les bosses. Pourtant, l'Espoir 1 cherche encore son profil de coureur. Ses dirigeants le connaissent déjà. "Ses résultats montrent une polyvalence. C'est un gars pour les terrains flamands et ardennais. A la différence par exemple d'un Adrien Costa qui était un grimpeur et un spécialiste du chrono, Kevin Vermaerke est un puncheur complet", commente Axel Merckx complété par Koos Moerenhout: "Je l'appelle "The Boxer" (le Boxeur) en raison de son physique. Il est très musclé pour son âge. C'est un coureur extrêmement puissant."
TRÈS MUSCLÉ POUR SON ÂGE
Les connaisseurs du cyclisme américain vous diront que Kevin Vermaeke arrivait en forme à Liège Espoirs. En effet, il s'est classé deuxième au mois de mars de la Redlands Bicycle Classic, une épreuve par étapes de cinq jours dont Chris Horner est le recordman de victoires (4). "Il a remporté la deuxième étape et il a perdu le maillot jaune le dernier jour sur chute. Il avait déjà fait bonne impression", rappelle Axel Merckx.
Huitième l'an passé à Innsbruck et lauréat de la Doyenne Espoirs, Kevin Vermaeke passe donc bien les bosses. Pourtant, l'Espoir 1 cherche encore son profil de coureur. Ses dirigeants le connaissent déjà. "Ses résultats montrent une polyvalence. C'est un gars pour les terrains flamands et ardennais. A la différence par exemple d'un Adrien Costa qui était un grimpeur et un spécialiste du chrono, Kevin Vermaerke est un puncheur complet", commente Axel Merckx complété par Koos Moerenhout: "Je l'appelle "The Boxer" (le Boxeur) en raison de son physique. Il est très musclé pour son âge. C'est un coureur extrêmement puissant."
Dans les prochaines semaines, The Boxer sera au Tour du Yorkshire avant de participer au Tour d'Italie Espoirs. "Je vais le tester sur le Giro pour voir comment il va gérer dix jours de course. Je vais aligner une équipe très jeune là-bas pour qu'ils apprennent le métier. Nous ne mettrons aucune pression sur nos coureurs durant cette épreuve."
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