Le Tour de Flandres Espoirs aurait pu couronner un Belge en cette année 2019. Cédric Beullens, qui portait les couleurs de Cycling Vlaanderen et non de l’équipe nationale, est passé à quelques centimètres de la victoire à Audenarde ce samedi (voir le classement). Deuxième derrière le Danois Stokbro Andreas Nielsen, il n’est pourtant pas déçu. "Mon adversaire était simplement plus rapide. Je n’aurais pas pu le remonter. Je suis donc heureux de ce résultat", commente le sociétaire de la formation EFC-L&R Vulsteke.

Douzième l’année passée, Cédric Beullens savait qu’il pouvait décrocher un bon résultat sur cette manche de la Coupe des Nations Espoirs. Il avait d’ailleurs fait de cette course un objectif. "Je m’étais préparé spécifiquement. Je ne savais cependant pas si les jambes allaient répondre aujourd’hui. Le Tour des Flandres est toujours une épreuve difficile où la course peut partir dans tous les sens". Dès les premiers kilomètres, il a senti qu’il avait un coup à jouer. "Dans les premières difficultés de la journée, les sensations étaient bonnes. A l’entame du final, je savais qu’il me restait encore de l’explosivité".

UNE ATTAQUE AVANT LE VIEUX KWAREMONT

Ce final, il s’est ouvert très tard, même si le citoyen de Wavre-Notre-Dame a tenté sa chance juste avant le Vieux Kwaremont. "J’ai pris l’initative parce que je savais qu’il allait y avoir des cassures. L’année passée, le bon groupe s’était formé après l’ascension du Paterberg. Mais cette année, la course est restée beaucoup plus fermée. Je savais donc qu’il ne fallait pas trop me dépenser car je dispose d’un bon sprint après une course rendue difficile".

Cette deuxième place finale le démontre. Un regret vient tout de même émailler ce podium: ne pas avoir porté les couleurs nationales, surtout après sa cinquième place il y a quelques semaines à Gand-Wevelgem Espoirs. "C’est effectivement difficile de ne pas être repris en sélection nationale. Mais je suis tout de même content d’être au départ avec Cycling Vlaanderen. Le Tour des Flandres est une course qui me convient, j’étais d’ailleurs déjà le premier Belge à l’arrivée l’année passée. De toute façon, le parcours est tellement sélectif que l’on doit jouer sa propre carte", conclut Cédric Beullens, déjà concentré sur sa préparation en vue de ses prochains objectifs.