Aurélien Le Lay retient les bonnes choses de sa Flèche de Locminé. Dimanche dernier, il était encore en tête à 15 kilomètres de l'arrivée. "Nous avons fait une belle partie de manivelles à trois. C'est bien de jouer les premiers rôles", se félicite-t-il après l'arrivée. "Il y a eu une bonne entente dans l'échappée jusqu'à ce que l'écart grimpe à 2 minutes et qu'Emilien Jeannière arrête de rouler. Avec Willy Artus et Cédric Delaplace nous avons décidé de jouer notre va-tout à 40 kilomètres de l'arrivée mais ce n'est pas un circuit qui avantage les petits groupes d'échappés", constate-t-il auprès de DirectVelo.

Avec Côtes d'Armor-Marie Morin-Veranda Rideau, le coureur de 24 ans ne découvre pas les Elites Nationales. "Avec Avranches, j'avais déjà un beau calendrier", rappelle-t-il, mais plutôt une autre façon de courir. "Maintenant, c'est le travail d'équipe qui prime. C'est à moi d'aider au mieux les collègues et dès qu'on me donne la balle, c'est à moi de mettre au fond". Comme par exemple à La Melrandaise où il a "profité de la supériorité de l'équipe".

UN PODIUM EN ELITE

Le vainqueur d'étape du Tour de la Manche apprécie les taches que son équipe lui confie. "On me fait confiance pour la Coupe de France de DN1 et j'espère saisir ma chance au Tour de Bretagne", affirme-t-il. Pour le 5e de Plaintel-Plaintel, une place sur le podium d'une Elite Nationale avant le Tour de Bretagne serait le signe d'un début de saison complètement réussi.

Dans les prochains jours, il aura trois occasions d'y parvenir : au Prix Gilbert-Bousquet, aux Boucles Guégonnaises et au Grand Prix U à Lanvallay.