Nicolas Prodhomme : « Gagner des courses »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Au Chambéry CF, Nicolas Prodhomme est un ancien. "Je suis le plus vieux , sourit le seul Espoir 4e année du club savoyard. Mais je me sens jeune dans le peloton DN1". Suite aux départs d'Aurélien Paret-Peintre et de Kevin Geniets, son rôle a évolué. "Avec Anthony (Jullien), nous devons guider les autres en course, rapporte-t-il à DirectVelo. Ce rôle ne me dérange pas du tout, surtout dans cette équipe car je vis avec les gars toute l'année".

« JE VAIS SAVOIR S'IL Y A QUELQUE CHOSE À FAIRE ICI »

Sa saison 2019, la deuxième au CCF, sera décisive pour son avenir. "C'est une année importante, je vais savoir s'il y a quelque chose à faire ici", dit-il en référence à un éventuel passage au sein de l’équipe AG2R La Mondiale avec laquelle il a été stagiaire l'an dernier. Pour séduire Vincent Lavenu, le Normand va devoir être encore plus performant qu’en 2018. "Je dois sortir des gros résultats, être sur le podium d'une Coupe de France par exemple et surtout gagner des courses", estime le coureur de 22 ans. L'an passé, il avait terminé l'année avec une « seule » victoire, à Bassano-Monte Grappa en Italie.

Depuis le début de saison, Nicolas Prodhomme compte trois places dans le Top 10, en quatre courses. "Ça se passe bien plutôt. J'avais des bonnes sensations à Puyloubier (10e) et au Circuit de la Vallée du Bédat (4e). Puis j'ai connu deux week-ends un peu plus difficiles. Les circuits me correspondaient moins et j'étais un peu moins bien", reconnaît le coureur classé 9e à Wittenheim. Ce week-end, il va retrouver un terrain à sa convenance à l'occasion du Grand Prix de Saint-Etienne Loire et d'Annemasse-Bellegarde. "L'an passé, j'avais déjà doublé. J'avais eu mal au genou à Sainté, je n'avais pas tout fait à bloc", relate-t-il.

« EN MARS, C'EST CELLE QUI ME PLAIT LE PLUS »

Le lendemain, il avait servi de rampe de lancement pour le futur vainqueur, Aurélien Paret-Peintre, dans la principale difficulté, la côte de Chez Padon. Même s'il entend être performant à Saint-Etienne, le sociétaire de l’Equipe de France Espoirs a une préférence pour Annemasse-Bellegarde. "Cette course, elle parle. C'est usant au début, le final n'est pas facile non plus. J'aime bien ce type d'épreuve. En mars, c'est celle qui me plaît le plus", assure-t-il.

D'autres beaux rendez-vous l'attendent d'ici la fin de son « premier cycle ». Après un week-end en Italie, il enchaînera en avril Paris-Mantes (Coupe de France DN1), le Circuit des Ardennes (2.2) et Liège-Bastogne-Liège (1.2U). "J'ai envie de faire un bon truc à la DN1. Il faudrait que mon pic de forme soit là de Paris-Mantes à Liège", espère-t-il. Avant l'été, il multipliera les grands rendez-vous : Rhône-Alpes Isère Tour (2.2), la Ronde de l'Isard (2.2U), Paris-Roubaix Espoirs (1.2U) ou encore le Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2). Autant d'occasions de briller pour s'ouvrir les portes du monde pro.

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