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Simon Buttner : « Montrer une force collective »

Crédit photo Perrine Sauvey

Crédit photo Perrine Sauvey

Sans faire d’étincelles, Simon Buttner pointe déjà le bout de son nez en ce début de saison : 3e du Bédat, 5e à Brignoles ou encore 10e du Grand Prix d’Aix, le puncheur de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme semble déjà monter en puissance, lui qui n’a pourtant guère l’habitude de s’illustrer durant la période hivernale. De quoi le considérer, déjà, comme un potentiel outsider pour Nantes-Segré, la première manche de la Coupe de France DN1, ce dimanche ? Le coureur de 26 ans fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo : Comment se déroule ton début de saison ?
Simon Buttner : Je suis globalement content, surtout du Bédat (3e). C’était la course où je me suis senti le mieux, avec des sensations sympa. Dans un premier temps, j’avais pris les Boucles du Haut-Var comme un entraînement, où j’ai pu bien enchaîner. Ensuite, j’avais envie de bien faire sur le week-end Aix-Puyloubier, mais je n’avais pas super bien récupéré de la semaine précédente et ça ne s’est pas passé comme je l’aurais espéré.

Avec l’expérience qui est désormais la tienne, on imagine que tu peux comparer ce début de saison à tes temps de passages habituels des dernières saisons…
Tout à fait et je peux me satisfaire d’être globalement mieux que les autres années à cette période. De toute façon, ce n’est jamais vraiment la période à laquelle je performe le plus, et ce ne sera certainement pas encore le cas cette année. Malgré tout, j’ai déjà des résultats dans les Top 10. Je suis un peu plus en avance que les autres années, c’est bien. 

Etait-ce volontaire ?
Oui. La préparation y est pour beaucoup, sans doute, mais ça s’est fait naturellement. J’ai repris un poil plus tôt que l’an dernier et j’ai profité de bonnes conditions. J’espérais quand même être en forme un peu plus tôt, donc c’est rassurant.

La Coupe de France DN1 débute ce dimanche avec Nantes-Segré. Comment imagines-tu le scénario de la course ?
Au niveau de l’équipe, je suis assez serein. Je sens un groupe en avance par rapport à l’année dernière, et un groupe plus fort. Pour ce qui est du scénario de course, je m’attends à une course très dure. Le parcours n’est pas simple. Ca devrait se faire en deux temps, avec une partie en ligne piégeuse puis un circuit final où il faudra être fort. Il sera important de montrer une force collective.

« ÊTRE LE PLUS NOMBREUX POSSIBLE À L'ENTRÉE DU CIRCUIT FINAL »

Certains coureurs comparent cette épreuve au récent Bordeaux-Saintes, où la météo - entre autres - a provoqué un durcissement de la course alors que l’on pouvait s’attendre à un sprint en comité important…
Oui, je suis d’accord avec cette analyse. Je vois aussi des ressemblances entre Bordeaux-Saintes et Nantes-Segré. Effectivement, il ne faut pas trop miser sur un sprint, je pense. Si on commence à avoir des bordures sur la partie en ligne, ça va engendrer de la fatigue et ça fera la différence dans le final. De toute façon, il y a des hommes forts, sur ce début de saison, qui ne vont certainement pas attendre le sprint. 

A qui penses-tu ?
Il y en a plusieurs, mais je pense surtout à Mickaël Guichard ou à Jérémy Cabot (le Dijonnais, présent à Paris-Troyes, sera absent, NDLR). Ils sont au-dessus du lot pour l’instant, alors je m’attends à ce qu’il y ait du mouvement. Il faudra courir devant.

Quel serait le meilleur scénario pour l’équipe ?
On doit pouvoir s’adapter à tous les scénarios, en fait. En cas de sprint, on peut faire confiance à Romain Guillot. Il passera les bosses dans le final et il va vite. Nous avons d’autres coureurs polyvalents pour essayer de suivre les coups également. La clé, ce sera d’être le plus nombreux possible à l’entrée du circuit final.

D’un point de vue personnel, on imagine que ce sera un très bon test pour toi ?
Oui, surtout à une semaine d’Annemasse-Bellegarde, qui sera un gros objectif. C’est une course qui me fait rêver et j’ai envie d’y faire quelque chose. Quand on est de la région, c’est une course mythique. Ce sera en plus la fin d’un premier cycle, avant de repartir sur un bloc de travail avant la période que j’affectionne, en mai-juin.

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