Ce dimanche, Maxime Renault a remporté la Vienne Classic, première manche de la Coupe de France DN3 (voir classement). Grâce à la victoire du coureur normand, le Team Fybolia Locminé fait coup double en s’emparant de la tête de la Coupe de France. DirectVelo a fait le point sur cette belle journée du club breton avec le directeur sportif, Léo Moréac.

DirectVelo : C’est une journée idéale pour l’équipe !
Léo Moréac : C’est un bon bilan, car on gagne la course avec Maxime (Renault), mais on gagne aussi la manche par équipe. Ce n’était pas une course facile à manoeuvrer. On a essayé de faire péter le peloton au Km 60 mais c’est revenu. Il fallait donc faire l’effort dans les bosses. C’est sorti, avec Maxime. Un deuxième coureur de l’équipe à l’avant n’aurait pas été de trop. Dans le groupe de tête, on savait que le danger principal s’appellait Cyrille Patoux. Cette victoire confirme notre bon début de saison. L’année dernière, on avait longtemps couru après la victoire et cette fois, ça nous enlève du poids. On va pouvoir rentrer en Bretagne avec un peu moins de pression à l’entame des Classiques bretonnes. 

« NOTRE CAPITAINE DE ROUTE NOUS A MONTRÉ LE CHEMIN À SUIVRE »

C’est aussi une façon d’appuyer votre statut de favori sur cette Coupe de France DN3 ?
Je ne sais pas si l’on était favori. C’est plus aux autres de le dire. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne voulait pas laisser de place au hasard sur cette course.

L’objectif n’est-il pas de remporter la Coupe de France ?
Ce n’est pas l’objectif annoncé. Ce que l’on veut, c’est gagner des courses. Aujourd’hui (dimanche), notre capitaine de route nous a montré le chemin à suivre mais nous avons aussi plein de jeunes en pleine progression. On veut avoir des victoires avec des coureurs différents.

« SI ON PEUT FAIRE UN COUP »

Le début de saison semble quasi idéal !
Oui, mais il reste du boulot. Il ne faut pas s’enflammer. Même si nous avons pu gagner ici, tout n’a pas été parfait non plus. Il faut continuer de travailler pour réussir une très belle saison. Maintenant, sur des courses comme Manche-Atlantique, la pression ne sera pas sur nos épaules. Si on peut faire un coup face aux DN1, on ne s’en privera pas.

Il y a peut-être aussi l’envie de montrer que vous n’avez rien à envier à certaines de ces formations ?
Ce sera surtout un peu plus ouvert que l’an passé. Des coureurs comme Fabien Schmidt, Maxime Cam, Tony Hurel ou Emmanuel Morin sont passés pros, et ça fait 50 victoires à redistribuer en 2019. On va essayer d’en prendre le plus possible.