La petite frayeur de Clément Orceau

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

L'écart est infime mais Clément Orceau s'est imposé ce dimanche sous le soleil vendéen du Poiré-sur-Vie (voir le classement). "Je ne pouvais pas me faire battre aujourd'hui, c'était pas possible !" assure le vainqueur du jour à DirectVelo. Il faut dire que la ligne d'arrivée est tracée à 20 mètres de chez lui. "C'était mon gros objectif, je voulais absolument gagner à domicile. J'attendais depuis un moment d'avoir une grosse course au Poiré. J'ai fait un hiver bien sérieux pour être à 200% pour gagner ici. Ma commune de Poiré-sur-Vie me suit beaucoup, c'était important de gagner pour les en remercier. Yves Cougnaud a organisé une belle course aujourd'hui", déclare le coureur le vainqueur de la première manche.

Et pourtant, lui qui connaît les moindres recoins du circuit s'est fait surprendre par un petit trou à 50 mètres de la ligne. "Ma chaîne s'est bloquée. Je me suis rassis et je suis reparti. En passant la ligne, je n'étais pas sûr à 100% d'avoir gagné, je n'ai pas éclaté de joie tout de suite. J'avais vu que ma roue avant était passée en premier sur la ligne mais ça peut aller très vite dans un sens comme dans l'autre.  Yannis Yssaad m'a bien remonté sur la fin, j'ai eu une petite frayeur", raconte-t-il.

« JE LUI AI DIT DE TENTER SA CHANCE »

Avant ce saut de chaine, le train du Vendée U avait évité tout déraillement. "J'avais pour consigne de rester calme. Quand le groupe de 25 est sorti, j'ai fait le saut tout seul alors qu'il y avait 15" de retard. Je n'ai pas paniqué car je savais que Théo Menant était déjà présent à l'avant et qu'il était le plus rapide du groupe. Je me suis économisé, les gars du Vendée U ont imposé un gros rythme pour empêcher le peloton derrière nous de rentrer". Le sprinter n'a pas non plus voulu cadenasser la course. "Marlon (Gaillard) se sentait bien, je lui ai dit de tenter sa chance", ajoute-t-il.

Joris Vincent (UC Nantes Atlantique) et Miguel Do Rego (CM Aubervilliers 93) furent les deux derniers attaquants à résister au peloton jusqu'à la flamme rouge après un bel effort."On n'a pas paniqué. Marlon a pris un gros relais en haut de la dernière bosse à deux kilomètres. Il a presque bouché le trou à lui tout seul. Enzo Bernard l'a relayé jusqu'aux 800 mètres et Théo Menant s'est mis devant et m'a lancé". Les vendéens en sont à trois victoires en six jours de course. "On voulait commencer fort pour marquer les esprits avant La Vallée de la loire, Manche-Atlantique et la Coupe de France à Nantes-Segré. On lance le groupe sur une bonne voie", conclut Clément Orceau.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Clément ORCEAU