Tour de La Provence - Et. 2 : Les réactions

Crédit photo Kim Caritoux / Tour de La Provence

Crédit photo Kim Caritoux / Tour de La Provence

Eduard Prades (Movistar Team) a remporté au sprint, ce vendredi, la deuxième étape du Tour de La Provence (2.1), courue sur 193,9 kilomètres entre Istres et La Ciotat (Bouches-du-Rhône). Il a devancé Tony Gallopin (AG2R La Mondiale) et Gorka Izagirre (Astana). Ce dernier devient le nouveau leader du général (voir ici tous les classements). Retrouvez une partie des réactions recueillies par DirectVelo.

Edward Dunbar (Team Sky)
5e de l'étape et 7e du général à 15''
« Tout s'est très bien passé. Nous avons roulé toute la journée pour défendre le maillot de leader de Filippo Ganna et pour ne pas avoir de problèmes. L'étape était très sinueuse avec beaucoup de descentes dangereuses. J'ai gardé de l'énergie pour le final. Dans les vingt derniers kilomètres, nous avons essayé de contenir les attaques jusqu'au sommet de l'ultime montée. Mon rôle était de suivre les tentatives de fugue. Une ascension raide comme celle-ci me convenait, il était important d'avoir quelqu'un de présent à l'avant. Je me suis retrouvé dans un groupe où un gros rythme était imposé. Avant le dernier virage, tout le monde s'est battu pour être bien placé et malheureusement, j'ai perdu quelques places. Du coup, je n'ai pas pu revenir pour le sprint. Néanmoins, c'est une bonne journée, il s'agit de ma première course de la saison et les sensations sont bonnes. Nous sommes toujours en course, nous avons encore plusieurs cartes à jouer. Il reste deux bonnes étapes où nous pouvons faire quelque chose. Filippo Ganna n'est pas très loin derrière, tout peut encore se passer, il peut y avoir aussi bien une grosse échappée qu'un sprint entre trois coureurs ».

David Gaudu (Groupama-FDJ)
8e de l'étape et 6e du général à 15''
« On savait qu'il fallait éviter une arrivée au sprint à 30 ou 50 coureurs, car on n'avait pas le gars pour gagner dans ces conditions-là. On savait que le pied de la route des Crêtes était le moment le plus important pour faire la différence. Guillaume (Martin) a essayé d'attaquer mais j'ai senti qu'il n'était pas si saignant que ça. Je me suis dit que tout le monde était peut-être à bloc, alors j'ai tenté ma chance. J'y suis allé puis Thibaut (Pinot) est rentré. Rudy (Molard) a basculé avec nous.
Dans le final, c'était spécial, avec ce virage aux 200 mètres et deux dos d'ânes. On a fait ce qu'il fallait en assumant le poids de la course. Thibaut aurait bien aimé prendre une bonification. Ca n'a pas marché, mais ce n'est que partie remise pour demain (samedi). On aura sans doute le poids de la course, mais pas autant que si nous avions le maillot de leader. Ce sera encore très usant demain. On est plusieurs en embuscade et on pourrait avoir du spectacle ».

Jonathan Hivert (Direct Energie)
36e de l'étape à 1'26"
« Il y avait des mecs plus costauds que moi. Je ne termine pas si loin que ça mais j'étais simplement un peu trop juste, alors je n'ai pas de regrets. Lilian (Calmejane) marche fort en ce moment, alors je suis sûr que l'on aura quelque chose à faire sur les deux prochaines journées ».

Rémi Cavagna (Deceuninck-Quick Step)
40e à 1'27"
« C'était très dur, mais je m'y attendais. Le plus dur pour moi, en fait, ça aura été la descente. Depuis que j'ai chuté l'année dernière, j'ai perdu confiance dans les descentes. Je perds quelques mètres à chaque virage... On ne termine pas si loin que ça. On verra ce que l'on peut faire dans les deux prochains jours. Le général n'est pas terminé. Maintenant qu'on est derrière, on peut prendre ça tranquillement et tenter des choses. Comme je le disais hier (jeudi), on va mettre le feu. Je pense que ce sera plus propice qu'aujourd'hui car pour le coup, c'était vraiment pour les grimpeurs ».

Filippo Ganna (Team Sky)
42e à 1'27" - Leader de l'épreuve au matin de l'étape
« On a tenté le coup, on voulait sauver le maillot, mais c'était simplement trop dur. La dernière montée était fatale, elle était vraiment pentue... La semaine n'est pas finie malgré tout. On va continuer de se battre. Ce n'est pas forcément terminé pour le classement général ».

Romain Feillu (St-Michel Auber 93)
Echappé
« Je n'avais pas forcément prévu de m'échapper. Camille (Thominet) était dans le coup précédent. J'ai vu que ça partait devant moi alors j'y suis allé. Nous avons vite creusé. L'entente était bonne. Le final était dur pour moi mais j'ai joué le jeu. Il y avait des bons copains ou d'anciens coéquipiers dans le groupe, comme Anthony Delaplace et Maxime Cam. Ils ont fait passer des voitures alors nous avons accéléré, mais en fait c'était pour le retour de Mauro Finetto. Chacun était à son seuil à ce moment-là et j'ai été distancé. Je suis ensuite monté à mon rythme pour basculer en haut du col (km 135) avec le peloton ».

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