Marlène Petit termine sur une frustration

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Régulière depuis le mois d’octobre dernier, Marlène Petit espérait conclure la saison de cyclo-cross de belle manière sur le Championnat du Monde de Bogense. Mais, sur le circuit danois, la vice-Championne de France de la discipline n’a pu faire mieux qu’une 19e place (voir classement). Un résultat en-deçà de ses espérances. “Après un résultat comme celui-là, mes sentiments sont forcément mitigés. Je n’étais pas dans une superbe journée et je n’avais pas franchement de bonnes jambes. Du coup, j’étais à ma place, dans ces conditions… Mais j’espérais quand même mieux. C’est donc une frustration”, résume-t-elle auprès de DirectVelo. 9e lors du Mondial précédent, l’athlète de 27 ans admet qu’elle espérait “réitérer une performance de ce style. En plus, avec les résultats obtenus ces dernières semaines, ça me laissait espérer un Top 10 pour le Mondial”.

Il n’en aura donc rien été et ce, malgré un bon départ. “Je n’ai pas l’habitude de bien partir comme ça mais j’ai réussi à garder ma place sur les premiers virages, puis c’est devenu plus compliqué”. Jusqu’à reculer et se retrouver repoussée aux alentours de la vingtième position. “J’étais plus à l’aise sur les parties techniques, mais je perdais du terrain sur les parties roulantes et plates. Je n’avais pas assez de puissance…”. Un manque de force qui aura été fatal à la sociétaire de l’équipe Safir Ganova. “Je savais que le circuit ne me convenait pas trop mais là, ça s’est confirmé. Ces grandes lignes droites étaient faites pour les rouleuses, qui ont des bornes sur la route. A Pontchâteau, j’avais réussi à m’en sortir car il y avait du dénivelé malgré tout”, détaille-t-elle.

SATISFAITE DE SA RÉGULARITÉ

Pas question pour autant de remettre en question le choix de ce circuit, même s’il favorise les routiers. “Il en faut bien pour tout le monde. De toute façon, on a de plus en plus de circuits secs et plats en cyclo-cross. Pas forcément en Coupe du Monde mais c’est un constat que je fais. Il faut s’adapter à cette évolution du cyclo-cross”. Ainsi, en vue de la saison prochaine, Marlène Petit compte bien retravailler ses qualités foncières de routière, tout en gardant cette régularité dont elle se félicite. “C’était le but cette saison et j’ai réussi à être régulière tout en m’appuyant sur des pics de forme aux bons moments”.

Dans ces conditions, elle tire un bilan satisfaisant pour cet exercice 2018-2019. “J’ai été présente du début à la fin de la saison avec de nombreux Top 10 sur les courses UCI dont quatre victoires, avec un titre de Championne régionale et de vice-Championne de France, sans oublier les victoires en Coupe de France… C’est beaucoup de positif !”. Ne reste plus qu’à s’appuyer là-dessus pour l’hiver prochain. “Mon seul regret aura été de ne pas avoir eu les superbes jambes sur un gros rendez-vous. J’espère que ce sera pour la prochaine saison”.

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