Loris Rouiller a longtemps joué le podium, dimanche dernier, à Hoogerheide. Son bon départ lui avait même permis d'être un temps en tête dans le premier tour de cette dernière manche de la Coupe du Monde de cyclo-cross. "J'ai fait un bon départ, j'étais content. J'ai essayé de faire une belle course à l'avant, de me battre pour le podium. J'ai tenté de tenir un maximum pour ne pas trop reculer mais je savais que ça allait être dur à la fin", a-t-il confié à DirectVelo dans l'aire d'arrivée.

Dans la dernière partie de course, il a dû laisser partir Jakob Dorigoni, avant d'être doublé par Ben Turner puis Nils Vandeputte. "C'était un parcours très physique, et j'ai quelques soucis au dos. J'ai donc subi en raison de la boue. Il fallait mettre du braquet, envoyer des watts. J'étais KO à la fin", reconnaît le Romand finalement classé 6e de l'épreuve dominée par le Belge Eli Iserbyt (voir le classement).

« TOUS DANS LA MÊME CATÉGORIE »

Aux Pays-Bas, il a obtenu son meilleur résultat en Coupe du Monde dans la catégorie Espoirs. 7e à Namur, 8e à Heusden-Zolder et 11e à Tabor, le sociétaire de Corendon-Circus dit courir sans penser au fait qu'il est arrivé cette saison chez les moins de 23 ans. "Je fais ma course, je ne me gêne pas même si je cours face à un Champion du Monde (Eli Iserbyt) et à de très bons coureurs qui ont pour certains trois ans de plus que moi, indique le Champion de Suisse. Nous sommes tous dans la même catégorie".

Ce week-end, il participera donc à son premier Mondial Espoirs. Avec quelles ambitions ? Être au minimum dans le Top 10. "Je pense au Top 5 et si on se bat pour cette place, ça veut dire qu'on n'est pas loin du podium. Je ne mets pas trop de pression mais tout est possible sur une journée", assure-t-il alors que Tom Pidcock, Eli Iserbyt et Antoine Benoist semblent les favoris pour monter sur le podium de ce Mondial disputé à Bogense (Danemark).