Dans le peloton multicolore de la manche française de la Coupe du Monde de cyclo-cross Espoirs, il n'y avait qu'une seule tunique rouge à croix blanche de l'équipe de Suisse. Celle de Loïs Dufaux. La semaine prochaine à Hoogerheide, la colonie suisse sera plus importante. "Ensuite nous resterons ensemble jusqu'au Championnat du Monde", indique le coureur d'Akros-Thömus.

EN PENSANT À DÜBENDORF

L'envie du coureur de 20 ans, au début de la saison des sous-bois était de reprendre contact avec la discipline dont il avait pris la 5e place du Championnat national chez les Juniors en 2016. "L'objectif cette année était de faire une grosse saison de cyclo-cross et de viser une sélection pour le Championnat du Monde ce qui a été atteint" indique-t-il à DirectVelo.

A plus long terme, le Vaudois espère une sélection pour le Championnat du Monde 2020 qui aura lieu en Suisse à Dubendorf. "C'était pour me remettre dans le bain après deux saisons blanches dans les sous-bois. Le but c'était de revenir une saison avant pour me remettre dedans sans être trop largué l'année du championnat", confie-t-il.

« J'AI RÉUSSI À TENIR »

A Pontchâteau, Loïs Dufaux s'est classé 28e (voir le classement), une semaine après sa 7e place du Championnat de Suisse à Sion. "J'étais malade la semaine précédant le Championnat. Le but était de donner le maximum ici et je suis très content de la façon dont ça s'est passé".

Sur le circuit roulant de Coët-Roz, le Suisse a été "à bloc tout le temps. C'est très dur de remonter. J'ai réussi à tenir alors que d'habitude, j'ai du mal à garder les roues", souligne-t-il. Au milieu des meilleurs Espoirs de la planète cyclo-cross, il était plus à son aise que dans les courses de l'EKZ Cross Tour. "Dans ces courses, on part avec les Elites. Quand il y a les Van der Poel (David NDLR) ou les Forster, ça roule très très vite. Je suis encore jeune pour courir à ce niveau-là", admet-il.