Le meilleur et le pire de... Enzo Faloci

Crédit photo Wiliam Cannarella Photographies

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Joie, déception et tristesse se côtoient souvent au cours d’une saison. Des heures d'entraînement, des galères oubliées pendant un court instant : le frisson de la victoire. Vous les avez suivis toute l’année sur DirectVelo et ils vous offrent leur meilleur et leur pire souvenir de cette saison 2018. Aujourd’hui, rendez-vous avec Enzo Faloci. Suite à une passe difficile, le sociétaire de l’AVC Aix-en-Provence semble avoir retrouvé son meilleur niveau cette année, notamment en seconde partie de saison. Avant d’être contraint de mettre un terme à son exercice 2018 sur chute.

LE MEILLEUR…

« Je suis content du niveau que j’ai retrouvé cette année. J’ai réussi à monter en puissance jusqu’à l’été, où j’ai même pu décrocher deux victoires en deux week-ends, sur le Grand Prix de Bras et le Grand Prix de la Saint-Romain à la Motte (Toutes Catégories). Avec mon entraîneur Mickaël Buffaz, on avait vraiment bien géré le travail de surcompensation après mon retour du Tour de Martinique, qui avait déjà été une très belle expérience. Disons que c’était une rampe de lancement pour le  reste de mon été. Là-bas, on donnait tout sur les étapes qui étaient matinales, on se faisait mal à la gueule puis l’après-midi, c’était presque comme des vacances, entre l’hôtel et la plage… Quant aux victoires qui ont suivi, je ne m’y attendais pas du tout. Tout le monde m’a félicité après mon premier succès et ça m’a vraiment remis en confiance. J’ai retrouvé le plaisir et la confiance durant cet été et j’ai bien enchaîné jusqu’aux 4 jours des As-en-Provence, où je me sentais super bien face à un beau plateau.

… ET LE PIRE

Début septembre, j’étais donc parti pour finir la saison en beauté, en continuant sur ma lancée. Du moins, je l’espérais. Mais c’était sans compter sur une mauvaise chute. Après une nouvelle bonne performance sur les routes italiennes, je suis tombé le lendemain, toujours de l’autre côté des Alpes… Un gars a fait le con devant moi et m’a foutu par terre, après seulement dix kilomètres de course. Après ça, c’était fichu. J’ai dû bâcher et je n’ai jamais vraiment réussi à récupérer physiquement, mais aussi mentalement. J’étais touché au niveau de tout le côté droit, et enflé de partout. J’avais des pansements qui me gênait. J’ai essayé de reprendre la compétition trois semaines plus tard mais ça n’a rien donné. Et j’ai dû mettre un terme à ma saison là-dessus »

 

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