Nathan Vandepitte n'a pas peur

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Comme plusieurs coureurs avant lui ces dernières années, Nathan Vandepitte a fait le choix de rejoindre une formation Continental dès sa sortie des rangs Juniors. En 2019, il portera en effet les couleurs de l’équipe belge AGO-Aqua Service. “J’ai hâte de découvrir le niveau Espoir et professionnel, puisque je ferai aussi quelques courses pros. Je vais retrouver la Belgique et c’est un plaisir de découvrir ou redécouvrir quelque chose de nouveau. Cela devrait m’aider à progresser encore”, se réjouit le jeune homme auprès de DirectVelo. “J’aime courir en Belgique. Et puis, il n’y aura pas de problème pour la langue. Mais je resterai le Français de la bande”, s’amuse l’Albigeois.

Alors qu’il aurait pu faire le choix de rejoindre une DN1 l’an prochain, Nathan Vandepitte n’a-t-il pas peur de se brûler les ailes en rejoignant la formation AGO-Aqua Service ? “Je vais avant tout disputer des courses du calendrier Espoirs. Je me confronterai aussi aux pros, mais rarement. Ce sera sans doute un peu plus dur que dans une DN1, surtout au début, mais c’est un privilège de pouvoir rejoindre une équipe comme celle-là”, répond celui qui vient de passer les trois dernières semaines en Guadeloupe. Le natif du canton d’Ypres (Flandre-Occidentale) a confiance en ses capacités. “J’ai franchi un palier, je l’ai senti en course. Dans le peloton, je gardais assez facilement les roues et j’étais moins rapidement à bloc que par le passé. J’arrive à prendre les choses en main dans les moments clefs, au lieu de subir. Et j’ai gagné des courses importantes”, détaille celui qui portait cette année le maillot de la Culture Vélo Racing Team U19.

« JE RETIENS PLUS MA BLESSURE QUE MES VICTOIRES »

Stoppé dans son élan en cours de saison après une opération (lire ici), le lauréat de la Flandres Charentaises Classic est persuadé qu’il aurait pu faire mieux malgré tout. “C’était une bonne saison pour moi, même s’il y a tout de même eu des hauts et des bas. J’ai connu des victoires mais aussi des moments difficiles, comme cette blessure, qui m’a obligé à m’arrêter pendant deux mois”, regrette-t-il. “Malheureusement, je retiens plus ma blessure que mes victoires, car ça m’a quand même bien coupé dans mon élan. Mais j’ai réussi à revenir plus fort par la suite. J’ai réussi à atteindre un haut niveau en fin de saison et j’en suis fier”.

L’an prochain, Nathan Vandepitte continuera de suivre une formation par correspondance, en diététique sportive. Et ce via une école wallonne. “Je ne voulais surtout pas me contenter de faire uniquement du vélo. Il ne faut pas penser au vélo 100% du temps”.

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