Stefan Bennett : « Hâte de faire leur connaissance »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Du début à la fin. Présent à l'avant en février sur l'Essor basque, Stefan Bennett était encore dans le coup, fin septembre, lors de la Cursa Festes del Tura d'Olot (Espagne) où il s'est imposé. "Le bilan est plutôt bon. Je m’améliore petit à petit tous les ans. Pour preuve, je double mes points au classement FFC et au Challenge BBB-DirectVelo (86e). Je finis également meilleur grimpeur sur le Tour du Jura avec les professionnels", commente t-il.

« JE MARCHE BEAUCOUP À LA CONFIANCE »

Mais il regrette l'absence d'une "grosse victoire" à son palmarès 2018. "C'est une bonne saison mais avec un petit goût d’inachevé", reconnaît le vainqueur de Trèbes et de Bénéjacq, en Toutes Catégories. Le coureur de 26 ans avance plusieurs raisons à ce manque d'un grand succès. "Je pense que je ne suis pas assez réfléchi sur la fin de course et pas assez économique en règle générale. Il me manque sûrement un peu de chance et je tombe aussi sur plus fort. Je ne sais donc pas vraiment comment l’expliquer", déclare le 5e du Tour du Loiret .

Pendant l'automne, le 2e du Tour du Piémont Pyrénéen a choisi de quitter le GSC Blagnac Vélo Sport 31 pour rejoindre le CC Etupes. "J'avais déjà fait la demande l’année dernière mais ça n’avait pas abouti. J’ai redemandé cette année à Jérôme Gannat et ça s’est concrétisé. Je suis content qu’on me fasse confiance car je suis assez vieux même si ça ne fait que cinq ans que j’ai commencé le vélo. Etupes recrute souvent des Espoirs et là le fait qu’il me recrute est un signe de confiance. Le calendrier me correspondra beaucoup plus avec des courses montagneuses. Le Tour de Savoie Mont-Blanc et le Tour Alsace m’attirent pas mal". Il y retrouvera Boris Zimine, son ancien coéquipier et nouveau directeur sportif. "Je n’arrive pas dans l’inconnu. Je marche beaucoup à la confiance donc ça va forcément aider. Nous sommes trois coureurs plus expérimentés (avec Rémi Aubert et Matthieu Garnier, NDLR) donc nous allons sûrement servir d’interlocuteurs entre le directeur sportif et les autres gars en course", pense-t-il auprès de DirectVelo.

DE TOULOUSE À BESANÇON

Le 3e du Trophée de l’Essor Basque a hâte de commencer avec sa nouvelle équipe. "Cette année, je me suis surpris quand ça grimpait. J'aime bien quand c’est dur mais je ne pensais pas passer aussi bien les cols. J'espère être présent sur les courses montagneuses d'avril à juin. Le Tour de Savoie Mont-Blanc sera le gros objectif pour voir ce que je vaux face aux professionnels. J’ai envie par ailleurs de marquer des points en Coupe de France DN1 car cette année, avec le changement de barème, ça n’a pas été le cas", indique le coureur classé 26e du Grand Prix Pays de Montbéliard Agglomération.

Il découvrira son nouveau club, le week-end prochain, lors du stage d’intégration. "Ce stage va me permettre d'apprendre à connaître aussi bien les bénévoles qui œuvrent toute l’année dans l’anonymat que mes futurs coéquipiers. On rencontre tout le monde donc j’ai hâte de faire leur connaissance. Je vais déménager en fin d’année à Besançon pour me rapprocher de l’équipe. Le temps sera sûrement différent qu’à Toulouse (rires)", conclut-il.

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