Dylan Maldonado a des rêves d’Afrique

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Au moment de regarder dans le rétroviseur, Dylan Maldonado a forcément le sourire. Pour sa deuxième saison Espoir à l’AVC Aix-en-Provence, sa première véritablement parmi l'Élite, le Provençal a réalisé un parcours solide. “J’ai effectué une bonne saison. Je suis satisfait de mon année 2018, même si elle n’a pas été exceptionnelle non plus. Pour une première année à ce niveau, je n’ai pas à me plaindre. Deux victoires en Élites, c’est bien. J’aurais déjà été satisfait avec une victoire”, sourit le lauréat d’étape au Tour de la Manche puis aux 4 jours des As-en-Provence. Egalement vainqueur de la Nocturne de Brignoles (Toutes Catégories), le sprinteur de 20 ans totalise trois succès en 2018. Prometteur. “Il faut que je continue de travailler dans tous les domaines. Je veux être plus fort et plus complet. Je pense notamment aux bosses. Je dois mieux les passer. Je veux prendre encore un peu de forces dans les sprints également”.

Surtout, Dylan Maldonado a appris à se découvrir, avant que les autres ne le découvrent. “Lorsque j’ai débuté 2018, je débarquais de deuxième catégorie et personne ne savait trop de quoi j’étais capable. Maintenant, tout le monde sait un peu mieux ce que je peux faire”, se félicite celui qui s’attend à avoir d’autres responsabilités en 2019. “Si je marche dès le début de saison, je pourrai me faire une place comme les grands. On aura encore de très bons coureurs dans l’équipe avec Florent Castellarnau ou encore Adria Moreno qui restent, sans oublier l’arrivée de Romain Campistrous, qui a quand même couru chez les pros. Mais je sais que j’ai les moyens de me faire une place de choix au milieu de ce groupe”.

RETROUVAILLES DÉSIRÉES AVEC LUNERAY ET LE LOIR-ET-CHER

Doté d’une très bonne pointe de vitesse, le garçon précise malgré tout vouloir progresser dans tous les aspects de sa discipline. “Je ne travaille pas le sprint plus que ça. J’essaie de bosser tous les domaines, de faire du renforcement musculaire. Je compte faire plus de foncier que l’an passé pendant la préparation hivernale. Je veux être capable de mieux enchaîner lors des courses par étapes. Et pour cela, il n’y a pas de secret : il faut prendre de la caisse”. A l’horizon, Dylan Maldonado aperçoit les manches de la Coupe de France DN1 2019. “Elles semblent abordables. Enfin, c’est toujours dur en Coupe de France mais disons que les profils devraient me correspondre, notamment le Grand Prix de Luneray qui sera là encore une fois. J’ai déjà regardé tout ça par curiosité”. Un Grand Prix de Luneray dont il avait d’ailleurs pris la 2e place au mois de mai, seulement devancé par Clément Orceau (voir classement). Ambitieux, le Marignanais pense aussi aux épreuves les plus relevées de son futur calendrier. “Les épreuves de Classe 2 comme le Tour du Loir-et-Cher sont intéressantes. Ca me plairait d’en gagner une, après avoir fait 2 et 3 cette saison”.

Dylan Maldonado a plein d’idées et d’envies. En plus du grand nombre d’épreuves sur lesquelles il pourra s’exprimer l’an prochain, il espère également donner envie à Pierre-Yves Chatelon, le sélectionneur national des Espoirs, de lui donner sa chance. Et le plus tôt sera le mieux. “Je suis maintenant Espoir 3 alors pourquoi pas espérer devenir le ou l’un des sprinteurs des Bleus. D’ailleurs, j’ai lu récemment que l'Équipe de France ira sur le Tour du Rwanda (lire ici). Ca m’intéresserait beaucoup”. Le message est passé.

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