Poursuite féminine : « Bourges nous fait gagner du temps »

Crédit photo DirectVelo.com

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L'équipe de France de poursuite féminines a battu le record de France (lire ici) au lendemain  d'une déception en qualification avec un temps de 4'26''. Pour Samuel Monnerais qui encadre les poursuiteuses à la Coupe du Monde de Saint-Quentin-en-Yvelines, les filles sont à leur vrai niveau ce vendredi. ''C'est une suite logique ce qu'elles ont pu montrer à l'entraînement ces derniers jours. C'est pour cela qu'elles étaient déçues hier (jeudi)'', explique l'entraîneur.

« DEMAIN ELLES SERONT CAPABLES DE FAIRE MIEUX »

Ce vendredi, Laurie Berthon, Coralie Demay, Valentine Fortin et Pascale Jeuland étaient ''plus sereines et plus en confiance. Hier, elles ont fait une erreur au départ. Dans l'euphorie de la course, elles sont parties trop rapidement. Elles ont ensuite pris peur, elles ont ralenti, elles n'étaient plus dans la cadence et n'ont pas pu réaccélérer. Elles n'ont pas pu se livrer'', analyse l'ancien responsable du Pôle jeune de Bourges.

Ce temps est un pas en avant mais le technicien est bien conscient que ce n'est pas encore suffisant pour rivaliser avec les meilleures mondiales : il fallait faire 4'21'' pour aller en petite finale, ce vendredi. ''Mais on poursuit notre petit bonhomme de chemin. Elles ont fait ce qu'elles sont capables de faire aujourd'hui et demain, elles seront capables de faire mieux'', ajoute-t-il.

« ON BOSSE AVEC L'ANCIENNE ET LA NOUVELLE GENERATIONS »

Pour aller plus loin et plus vite, Samuel Monnerais compte sur les poursuiteuses qu'il a encadrées au Pôle de Bourges. ''Bourges nous fait gagner du temps. Valentine Fortin sort des Juniors et est tout de suite opérationnelle. Être ou avoir été en structure à Bourges leur permet d'être tout de suite au niveau. Marie Le Net, encore Juniors, étaient dans le match au Championnat du Monde Elites à Apeldoorn. Elle devrait aller à Londres avec Victoire Berteau''. Elles y retrouveront Valentine Fortin qui, en revanche, fera l'impasse sur la deuxième Coupe du Monde au Canada.

Mais les piliers de l'équipe ne sont pas oubliés. ''On bosse avec l'ancienne et la nouvelle génération. Les anciennes ont besoin d'être secondées car les saisons sont longues et c'est une source d'émulation. C'est une source d'espoir'', conclut le Breton.

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