Flavien Dassonville : « Au mental »

Crédit photo Hervé Dancerelle - www.directvelo.com

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Bénéficiant d'un bon de sortie de la part du peloton, Flavien Dassonville s'est imposé ce samedi après-midi sur la 3e étape du Tour de Moselle (Elite Nationale). Revenu à mi-course sur l'échappée du jour, le Nogentais s'impose en solitaire à Fameck, devançant Mathieu Rigollot (SCO Dijon-Team Materiel-velo.com) et Tom Wirtgen (Luxembourg). "C'est une bonne victoire, apprécie-t-il. D'autant que le scénario aurait pu être bien différent".

Après le contre-la-montre par équipe du matin, les Nogentais avaient un double objectif pour l'étape de l'après-midi. "On voulait gagner l'étape et protéger Romain (Bacon) pour le général, explique Dassonville. Roanne a fait le tempo derrière l'échappée pendant longtemps, et c'était du pain béni pour eux. On a essayé de provoquer une course de mouvement, c'est pour ça que j'ai essayé de revenir sur l'avant. On s'est bien entendu pour revenir avec Ronan (Racault). Ensuite, ça s'est joué à la pédale dans le final".

« S'IL N'AVAIT PAS CHUTÉ... »

Sans coureur dangereux au classement général (Mathieu Garnier était le mieux placé, à 2'29" du maillot blanc), l'échappée à donc bénéficié d'un bon de sortie de la part des coéquipiers d'Aurélien Lionnet, leader de l'épreuve. C'est finalement après le dernier grimpeur que Flavien Dassonville a distancé ses compagnons d'échappée pour filer vers la victoire. "J'ai accéléré sans forcément vouloir attaquer, et puis j'ai vu qu'il y avait un trou. J'étais content de voir quelqu'un revenir, mais quand j'ai vu que c'était Mathieu (Rigollot), je me suis dit que ça allait être compliqué pour gagner l'étape, car il est rapide au sprint. S'il n'avait pas chuté, ça aurait été une autre histoire dans le final. J'aurais peut-être un peu plus calculé... Mais ça reste dommage pour lui".

Le Nogentais a terminé l'étape en solitaire, conservant une marge d'une vingtaine de secondes sur ses anciens compagnons d'échappée dans la descente vers Fameck. "Quand je me suis retrouvé seul, je me suis dit que ça allait être long, commente celui qui raccrochera le vélo à la fin de la saison. On avait le vent favorable, donc le groupe roulait très vite. Quand on a été davantage à l'abri, j'ai commencé à creuser l'écart. Sur la fin, ça s'est joué au mental".

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