Dimitri Chauvin : « Chaque seconde pèsera lourd »

Crédit photo William Cannarella Photographies

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Il reste encore deux étapes pour tenir, voire pour rêver de mieux. Après les trois premières journées des 4 jours des As-en-Provence (Elite Nationale), Dimitri Chauvin pointe au 7e rang du classement général, à 32 secondes du nouveau leader, Romain Campistrous (voir classements). Un bon résultat pour le coureur du Team Martigues SC-Drag Bicycles. “Pour l’instant, ce n’est pas trop mal, mais j’ai quand même du retard sur les premiers. J’ai chuté lors de la 2e étape et aujourd’hui (samedi),ça tirait un peu”, racontait-il auprès de DirectVelo au terme de la 3e étape disputée autour de Mallemort. “Je suis tombé dans le dernier virage, à 100 mètres de la ligne et je me suis étalé. Je suis touché au genou et à la hanche droite”.

« APRÈS CE CHRONO, ON SAURA »

L’athlète de 22 ans, originaire du Luberon et résident d'Apt, a été très actif sur des étapes particulièrement mouvementées. Il faudra désormais tenter de limiter la casse du mieux possible ce dimanche matin, dans le contre-la-montre par équipes de 11 kilomètres à La Barben. “Nous n’avons pas l’équipe la plus forte sur le papier mais nous allons faire notre maximum. On verra bien ce que donnera le classement général après ce chrono et là, on saura vraiment ce que l’on peut espérer pour le général final”.

Le Vauclusien le sait, les premières places du général devraient se jouer à coup de secondes, comme souvent sur la course par étapes provençale. “Entre les premiers, ça risque d’être une histoire de secondes mais ça dépendra aussi du vent sur le chrono. S’il est fort, comme on en a l’habitude dans la région, ça peut jouer un rôle et creuser les écarts. Dans tous les cas, il n’y aura pas des temps énormes. Mais bon, chaque seconde pèsera lourd”, ajoute-t-il.

« LA SAISON N’EST PAS ENCORE FINIE »

Coureur au petit gabarit, qui “aime les circuit vallonnés pour baroudeurs”, Dimitri Chauvin est peut-être à quelques semaines de ranger son vélo au garage, pour de bon. Après avoir passé l’hiver dernier à travailler pour son père, ferronnier, le 2e d’une étape sur le Tour de Mareuil-Verteillac-Ribérac (Coupe de France DN2) avait décidé de se consacrer au cyclisme en cette saison 2018. “J’ai très peu de chance de faire carrière dans le cyclisme et sans doute que je me remettrai au boulot l’hiver prochain”, explique le détenteur d’un BAC Pro en gestion du milieu naturel et de la faune puis d’un CAP agricole travaux forestiers.

En attendant de prendre une décision définitive, le garçon a encore de belles choses à faire sur le vélo, et ce dès ce dimanche. “La saison n’est pas encore finie. Je vais m’arracher sur cette dernière journée des 4 jours des As, puis il restera aussi une manche de Coupe de France DN2, notamment. Pour le reste, j’aurai le temps d’y repenser dans quelques semaines”.  

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