Fabio Do Rego : « Je reviens de loin »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Voilà un coureur qui confirme son retour au premier plan. Dimanche dernier, Fabio Do Rego est allé chercher la 2e place du Grand Prix de Plouay Élites Open, derrière Stuart Balfour, auteur d’un numéro en solitaire dans le final (voir classement). “Il y avait deux gros collectifs : Côtes d’Armor, qui faisait la course, et Vendée U. Du côté du Vendée U, j’avais vu David Rivière faire un gros travail pour Enzo Bernard alors du coup, j’ai décidé de me focaliser sur lui”, expliquait le sociétaire du CM Aubervilliers auprès de DirectVelo dans la zone d’arrivée.

S’il pouvait espérer l’emporter, le coureur de 22 ans admet tout de même ne pas cracher sur ce podium, synonyme d’un net regain de forme sur une épreuve prestigieuse.  “Je reviens de loin. Je suis à nouveau devant sur les courses depuis deux-trois semaines et cela tombait bien car ça faisait un bon mois et demi que j’avais Plouay dans la tête. Stuart (Balfour) était le plus fort et l’équipe Côtes d’Armor a très bien joué le coup. Pour le sprint, c’était un effort qui me correspondait, sur une durée de 30-40 secondes. J’ai lancé de loin… Une 2e place, honnêtement, je la prends. En juin-juillet, comme je l’avais dit, j’étais nul (lire ici), alors ça fait du bien”.

« JE NE PEUX PAS M’EN VOULOIR »

Encore une fois, Fabio Do Rego aura confirmé qu’il a tout de même du mal à conclure. “Je ne suis pas un gagneur et je l’assume, mais je voulais faire une saison de A à Z et ce n’était pas le cas en début d’été. Comme je l’avais expliqué récemment, mes adversaires savent que je ne gagne pas beaucoup. J’étais un peu seul dans le final face à de grosses écuries, donc je ne peux pas m’en vouloir. C’est le vélo”, relativise celui qui avait tout de même tenté de dynamiter la course. “J’ai essayé d’attaquer pour remonter sur Jeannès et Bescond mais quand j’ai vu que ça restait groupé, je me suis dit que j’allais jouer le sprint”.

Place désormais à la dernière ligne droite de la saison avec dans le viseur des épreuves telles que Paris-Connerré ou Paris-Vierzon. “J’aime ces Classiques de fin de saison, qui me correspondent”.

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