Une de plus. Lundi, au Pertre, Aurélien Le Lay a rajouté une nouvelle cinquième place à son palmarès 2018. Sur sa fiche DirectVelo (voir ici), ses Top 5 occupent plus de la moitié des lignes. Cette régularité du coureur du VC Avranches n'a pu qu'intéresser les clubs de DN1 de l'Ouest. Le coureur de 24 ans a porté son choix sur Côtes d'Armor-Marie Morin-Véranda Rideau (lire ici).

Le citoyen de Guipel en Ille-et-Vilaine a dû faire d'autres choix. "Avec mes parents, nous avons beaucoup discuté. Jusqu'à présent, je travaillais comme agent de réception. L'an prochain, je ne vais faire que du vélo. Avec mon travail, j'avais un certain équilibre", reconnaît-il auprès de DirectVelo.

« LES COURSES QUI ME FONT RÊVER »

L'ancien footballeur veut tenter l'expérience de la DN1 pour savoir ce qu'il vaut à haut-niveau. "Je vais pouvoir disputer les plus belles courses. J'aimerais participer au Tour de Bretagne et à la Sportbreizh, moi qui suis Finistérien d'origine. Ce sont des courses qui me font rêver", savoure-t-il. Il s'attend aussi à avoir moins de résultats qu'aujourd'hui.

Converti au vélo en 2015, l'ancien footballeur a encore une marge de progression. "S'il avait atteint son pic de forme, il aurait subi une baisse de condition ensuite. Or, ce n'est pas le cas. C'est donc qu'il n'a pas atteint son maximum", remarque Emmanuel Galodé son entraîneur.

« MAINTENANT, C'EST MOI QU'ON SURVEILLE »

Pour cette fin de saison, le vainqueur de la 3e étape du Tour de la Manche veut briller sur des belles courses : "les Trois Jours de Cherbourg, le Grand Prix de Fougères, la finale de la Coupe de France DN3 et la course du club à Avranches", énumère-t-il.

A force de marcher, il a vu une belle pancarte lui pousser dans le dos. Mais il lui en faut plus pour le contrarier. "Après tout, ça veut dire que j'ai des résultats mais ça ne me donne pas de pression. Je garde mon calme quand on prend ma roue car je l'ai fait à d'autres avant. Au début je me basais sur les costauds mais maintenant, c'est moi qu'on surveille".