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CC Villeneuve St-Germain : « Tout le monde a la pression »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Voilà 28 points qui font un bien fou au CC Villeneuve Saint-Germain. Plongé dans les profondeurs du classement de la Coupe de France DN1 depuis des mois, le club s’est peut-être sorti d’une bien mauvaise situation la semaine passée en prenant la troisième place de l’avant-dernière manche, le Grand Prix de Cherves (Vienne). Résultat des courses : le club de l’Aisne (Hauts-de-France) se retrouve hors de la zone rouge (voir classements). Mais rien n’est fait avant la dernière manche, la Boucle de l’Artois. Pour DirectVelo, le directeur sportif Christophe Eloy fait le point sur la situation de sa formation.

DirectVelo : On imagine que les points engrangés au Grand Prix de Cherves la semaine passée font beaucoup de bien !
Christophe Eloy : Tout à fait ! On joue le maintien depuis le début de saison et quand on arrive enfin à sortir de la zone rouge, c’est quand même quelque chose… On a bien joué le coup à Cherves, même si rien n’est encore fait et qu’il reste une dernière manche pour confirmer tout ça et assurer notre maintien en première division.

L’ensemble du club devait attendre ce moment depuis longtemps ?
On savait que nous avions la possibilité de marquer des points, notamment avec notre Biélorusse (Uladzimir Harakhavik, NDLR). Mais il s’était cassé la clavicule il y a un peu plus d’un mois… Il s’est battu pour vite revenir, notamment grâce à de grosses séances de home-trainer. On l’a emmené à l’Estivale bretonne pour retrouver le rythme avant la Coupe de France. Il a de suite terminé 5e d’étape là-bas. Il a couru sur le jus à Cherves et il s’est retrouvé devant.

Cette importante échappée, dans laquelle vous avez glissé deux coureurs, pourrait marquer le moment clef de la saison du club…
J’étais dans la zone de ravitaillement, après le premier grimpeur. Il y avait déjà trois minutes d’écart et quand j’ai vu ce groupe d’une vingtaine devant, je me suis dit que ça pouvait vraiment le faire, surtout qu’il n’y avait pas grand-monde pour rouler à l’arrière. Avec notre Biélorusse et Vincent Louiche, on a compris que nous allions marquer des points.

« ON EST HABITUÉ À CETTE SITUATION »

Vos deux représentants ont-ils abordé le final pour jouer la gagne ou pour assurer des points ?
Les deux. Vincent (Louiche) a tenté le coup au kilomètre mais il a été repris. Quant à Uladzimir, il a mis un peu trop gros au sprint et il s’est écrasé aux 300 mètres. En plus, c’est un spécialiste des sprints plats donc là, en montée, il fallait un peu de fraîcheur et il lui en manquait sans doute, contrairement au Grec (Stylianos Farantakis) qui visiblement ne passait pas trop de relais dans le final de la course, comme il avait deux coéquipiers.

Commenciez-vous à douter au sein du club ?
C’était devenu compliqué, surtout avec cette histoire des vingt premiers qui marquent des points… Mais nous avons pu placer deux coureurs dans l’échappée, qui se retrouve à aller au bout. C’était la bonne journée ! Il y a tellement d’enjeux en Coupe de France DN1… Tout le monde a la pression et ce n’est pas évident. Nous sommes l’un des plus petits budgets de DN1 et tous les ans, on joue le maintien ou l’on est relégué. On est habitué à cette situation, mais si cette fois-ci, on peut se sauver sportivement, ce sera très bien.

Il ne reste plus qu’une manche : la Boucle de l’Artois : comment faudra-t-il l’aborder ?
Ce sera dans la région, donc nous allons bien repérer les circuits. Pour le chrono, ça risque d’être difficile mais on misera encore une fois sur notre Biélorusse en cas de sprint massif. Ce sera clairement notre plus grande chance de marquer quelques points supplémentaires. 

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